Date de sortie cinéma : 31 août 2011
Titre original : Final Destination 5
Réalisé par Steven Quale (a coréalisé Aliens of the Deep avec James Cameron et assistant réalisateur sur Avatar)
Écrit par Eric Heisserer (le catastrophique remake de Freddy et vient de boucler celui du prochain The Thing)
Avec Nicholas D’agosto, Emma Bell (The Walking Dead), Miles Fisher, Ellen Wroe, Jacqueline MacInnes Wood (Amour, gloire et beauté), P.J. Byrne (Comment tuer son boss?), Arlen Escarpeta (Vendredi 13), David Koechner (puissant personnage comique et prochainement dans Piranha 3DD) et Tony Todd (inoubliable Candyman)
Interdit aux moins de 12 ans
Long-métrage américain
Genre : Épouvante, Horreur, Thriller
Durée : 1h53
Dans ce cinquième épisode, la Mort est toujours aussi omniprésente et se déchaîne après qu’un homme soit victime d’une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l’effondrement d’un pont suspendu. Ce groupe d’âmes innocentes n’était pas supposé survivre, et, dans une course terrifiante contre le temps, ces malheureux tentent frénétiquement de trouver le moyen d’échapper au sinistre agenda de la Mort.
La série n’est pas morte, au contraire, elle est furieusement toujours aussi jouissive. N’allez pas chercher ici un renouveau de la saga. Le schéma est toujours le même: prémonition, survivants, mort un par un et twist final. De toute façon, c’est tout ce qu’on demande à un Destination Finale.
Les mises à morts doivent nous faire bondir de notre fauteuil, faire hurler la salle de dégoût, nous faire demander mais qu’est-ce que ça va être la prochaine ou alors essayer de nous faire poser des questions sur le cheminement qui va amener le trépas de la victime. De ce côté-là, Destination Finale 5 s’impose avec brio, il pourrait être même le meilleur de la série mais je ne peux pas trop m’avancer n’ayant vu que le premier et le deuxième avant de m’en lasser.
L’histoire est ramollie du bulbe, une énième resucée des épisodes précédents mais heureusement, on s’y attarde finalement que peu. Les acteurs sont mauvais et ne disposent que peu de charisme à l’exception des seconds rôles David Koechner et Tony Todd. Ces deux-là n’apparaissent que trop peu à mon goût. Chacune de leurs apparitions est un moment jouissif. Au lieu de leur donner une plus grand place, on nous sert un trio D’agosto/Bell/Fisher à peine digne d’un DTV du dimanche. Ce sont là les gros défauts de cet épisode.
On attend avec impatience la prémonition et quelle scène! Sûrement la plus spectaculaire de tous les Destination Finale. On se dit alors que le reste du film n’arrivera jamais à l’égaler et on se fourvoie complètement.
Les morts sont choquantes, sanglantes et le film se paye même le luxe de faire sursauter : la Mort apparaissant là où on ne l’attendait pas.
En tout cas, gros conseils :
N’allez pas voir le film si vous allez subir une opération au laser pour les yeux. Vous allez être traumatisé !
N’allez pas voir le film si vous allez vous faire un massage par acupuncture. Vous n’en reviendrez pas !
N’allez pas voir le film si vous êtes gymnaste. Vous allez perdre tous vos moyens !
N’allez pas voir le film si vous travaillez dans une usine. Vous allez flipper à chaque tournant !
Et surtout n’allez pas voir le film si vous êtes un trouillard !
Pour finir, par pitié, ne regardez pas la bande annonce!
Le final malgré une certaine prévisibilité ravira les fans de la série.
Vous avez déjà vu un Destination Finale et vous n’avez pas aimé, n’allez pas voir celui-là. Par contre, si vous voulez voir des morts sanglantes et inventives ou vous êtes un gros fan de la série : Destination Finale 5 est fait pour vous.
Le meilleur opus de la saga sans nul doute.
Ses scènes cultes : toutes ses mises à morts (pas une de ratée)
Note : 6/10
3D : bonne avec pas mal d’effets amusants
PS : en tout cas, saluons la série qui veille à ne pas sortir trop souvent. On compte deux à trois ans entre chaque épisode. Ainsi on évite la banalité des Saw et compagnie. Surtout on prend le temps d’inventer les meurtres les plus horribles.