Critique : The King’s Man : Première Mission

Les origines

Fiche

Titre The King’s Man : Première Mission Titre VOThe King’s Man
Réalisateur Matthew Vaughn Scénaristes Matthew Vaughn & Karl Gajdusek
Acteurs Ralph Fiennes, Gemma Arterton, Rhys Ifans, Matthew Goode, Tom Hollander, Harris Dickinson, Daniel Brühl, Djimon Hounsou, Charles Dance, Aaron Taylor-Johnson, Stanley Tucci
Date de sortie29 / 12 / 2021 Durée2h 11
GenreAction, Aventure, Thriller Budget

Lorsque les pires tyrans et génies criminels de l’Histoire se réunissent pour planifier l’élimination de millions d’innocents, un homme se lance dans une course contre la montre pour contrecarrer leurs plans.

Critique

Kingsman : Services secrets (2014) a une grande place dans mon cœur. Par contre, c’est moins vrai pour sa suite Le Cercle d’Or (2017), légèrement trop foutraque pour se révéler efficace. Si je n’ai pas foncé pour voir The King’s Man : Première Mission au cinéma malgré tout mon amour pour Matthew Vaughn, c’est vraiment parce que les préquels ne sont pas ma tasse de thé.

À l’heure où une série préquelle pour Game of Thrones et une autre pour Le Seigneur des Anneaux (le préquel du préquel même, vu Le Hobbit) vont sortir, je n’ai toujours pas compris l’intérêt de détailler ce qui s’est passé auparavant. Certes, ça peut parfois être réussi, mais jamais ça n’arrive au niveau de l’original ou de ses suites. Peut-être que vous avez un exemple à me proposer, mais de tête, comme ça, rien ne me vient. Le problème du préquel, c’est qu’on a les grandes lignes de l’histoire, du coup, l’effet de surprise est vachement amoindrie.

Pour Grigori

Bref, The King’s Man n’échappe pas à la règle. Néanmoins, je vais être gentleman et commencer par ses points forts. L’ambiance historique et sa galerie badass de figures historiques menée par un incroyable Grigori Raspoutine (Rhys Ifans en roue libre). Je pèse mes mots quand je dis incroyable. Le personnage justifie à lui seul le visionnage. Un véritable show dont le pic survient avec un combat dont la chorégraphie est bluffante en plus d’être original. J’ai kiffé !

Malheureusement, le reste du casting des vilains est loin d’arriver au même niveau. Pourtant, on pouvait compter sur Daniel « Baron Zémo » Brühl. Mais même lui n’est pas mémorable. Le pire est sans hésiter le big bad guy. Le tout avec un twist que j’avais déjà deviné dès le début (et je pense que c’est le cas pour tout le monde). Il y a juste un caméo très amusant durant la scène mid-générique.

Pourquoi s’associer avec Karl ?

En passant, Matthew Vaughn, quelle idée de signer le scénario avec Karl Gajdusek ! Le mec aligne les films au mieux moyens et avec le désastreux long-métrage produit par Netflix, The Last Days of American Crime (2020), comme dernier scénario.

Pourtant, il y avait quelques bonnes idées. Principalement, un twist survenant au milieu du long-métrage et une scène d’ouverture émouvante même si convenue grâce au toujours excellent Ralph Fiennes.

Si on peut compter sur Matthew Vaughn pour nous offrir des scènes d’action inventives (l’utilisation partielle du POV est toujours bien sentie), il a un peu plus de mal à mettre en place le ton. En effet, The King’s Man se déroule au début du siècle dernier, principalement durant la Grande Guerre. On assiste à des monstruosités ne prêtant pas à rire. Mais d’un autre côté, on est dans un film de la saga Kingsman où il y a un certain sens d’humour un peu barré. J’ai trouvé la cohabitation entre les deux univers un peu bancale.

Par se demandant si ce ne serait pas mieux que Vaughn fasse une petite pause avec la saga.

Conclusion

The King’s Man : Première Mission nous propose de revenir aux origines de l’organisation. Bon, la proposition ne me tentait pas des masses car les préquels ne sont pas ma tasse de thé. Mais Matthew Vaughn oblige, il fallait que je tente. Au final, un bon film avec des scènes d’action sublimées par une mise en scène inventive sans oublier un Rhys Ifans incroyable en Grigori Raspoutine. Quant à l’histoire, à part une belle surprise, elle demeure trop balisée pour marquer.

+

  • Matthew Vaughn et les scènes d’action, toujours une belle histoire d’amour
  • Grigori Raspoutine
  • Caméo de la scène mid-générique

  • Big bad guy
  • Préquel n’apportant pas grand-chose à la saga
7/10

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