Critique : United States of Tara – Saison 1

Nouvelle série écrite par Diablo Juno Cody (la stripteaseuse devenue scénariste) mettant en scène l’actrice Toni Sixième Sens Collette dans le rôle d’une mère au foyer souffrant d’un trouble dissociatif de l’identité. C’est quoi ça ? Eh bien, c’est simple, à la différence des schizophrènes, elle ne dispose pas d’une mais de plusieurs autres personnalités. Ce pitch très simple nous régale durant les 12 épisodes (durée : 30 minutes) de la saison 1 (la troisième va commencer début 2011 aux Etats-Unis).

On découvre les membres très attachants de cette famille. Le père très cool, compréhensif et surtout beau gosse dixit ma copine. La fille aînée  un peu barge sur les bords et très mignonne. Le fils homosexuel amoureux du beau gosse du lycée. La sœur de l’héroïne au départ horripilante mais finalement attachante. Mais ces personnages demeurent très classique et ressemble beaucoup à ceux des autres séries.

Du coup, pourquoi regarder cette série plutôt qu’une autre ? Justement grâce à la perfomance de Toni Collette capable de nous pondre trois personnalités et une cachée (surprise). Tous délirants, on a Alice, la Bree de Desperate Housewives version Toni Collette, T la salope de service et Buck, le Marlon Brando d’Apocalypse Now.

Dans la première partie, on découvre la maladie de Tara et les répercussions sur les autres membres de la famille. Dans la deuxième, la série se focalise sur la recherche du traumatisme qui a donné naissance aux personnalités.

Cette série se regarde très vite vu le faible nombre d’épisodes ce qui évite à l’histoire de s’essouffler et offre de bons moments. Toutefois, on peut reprocher à la série de ne rien avoir d’exceptionnel si ce n’est la performance de Toni Collette.

Note : 8/10.

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