Critique : Sans Identité

Critique de Sans Identité de Jaume Collet-Serra (réalisateur du nerveux Esther) avec Liam Neeson (fallait pas kidnapper sa fille dans Taken), Diane Kruger (bombasse mariée à Joshua Jackson de Fringe), January Jones (encore une bombasse mais trois fois plus belle, vue dans Mad Men), Bruno Ganz (il était Adolph dans La Chute), Aidan Quinn (on s’en fout) et Frank Langella (impressionnant dans le film qui parle d’une boîte qui rapporte un million de dollar si on appuie dessus mais en plus, tue quelqu’un à chaque pression).

Genre : Thriller, Action
Date de sortie : 2 mars 2011

Le docteur Martin Harris (Liam Neeson) accompagné de sa femme (January Jones) débarque à Berlin en tant qu’intervenant lors d’une conférence. Seulement il a un accident de taxi à la suite duquel il devient amnésique, se souvenant seulement de sa femme. Quand il revient auprès d’elle, un imposteur (Aidan Quinn) a pris sa place et même sa femme le renie. Il est sacrément mal barré le Martin.

Sans identité, non, disons plutôt sans imprévisibilité

Le film est beaucoup trop facile à deviner. C’est simple, j’ai deviné la supercherie au bout de 10 minutes top chrono. La faute à quoi ? A la bande annonce tout simplement. Cette dernière donne beaucoup trop d’élément du coup, nuit totalement au plaisir du visionnage et en plus, l’intrigue est logique donc implicitement, facile à deviner.Spoiler

Alors qu’au début, on nous présente Martin Harris comme un professeur lambda, on se dit ben pourquoi il sait se battre dans la bande annonce ? Déjà une piste, le mec est en infiltration. Ensuite, après que sa femme nie de le reconnaître et que son remplaçant est sacrément bien au courant. On se dit ben soit le mec est fou, soit les gars qui l’ont chargé de prendre sa place sont très forts (ce qui réduit pas mal les champs de possibilité).

En plus de cela, au sommet est présent un prince arabe qui a survécu à de multiples tentatives d’assassinat. N’en jetez pas plus. La supercherie est découverte : Martin Harris est un assassin professionnel (ce qui explique son savoir-faire) chargé d’assassiner le prince mais comme il a eu un accident doublé d’une amnésie, on a dû le remplacer par un autre. De plus, ce dernier ne se rappelant que de ses faux souvenirs avec sa fausse femme, il est persuadé que c’est vrai du coup, il fout la merde et les autres veulent le buter. Les évènements qui suivirent dans le film me donnèrent entièrement raison. Mais bon, soyons franc, en réalité ça ne fonctionnerait pas comme ça. On essaierait de rencarder Liam Neeson de faire profil bas mais après, il n’y a plus de film donc le film multiplie les incohérences.

Dommage surtout provenant du réalisateur d’Esther où même la bande annonce ne nous permettait pas de deviner la fin (pas étonnant vu l’excuse donné, il fallait vraiment avoir un esprit tordu).

Quid des scènes d’actions

Ne vous attendez pas à un ersatz de Taken avec le même Liam Neeson. Ici c’est vraiment basique: une course poursuite, deux bagarres et une explosion. Le strict minimum pour le genre mais ces scènes ne parviennent pas à nous emballer malgré l’esthétique léchée, la faute à l’absence totale d’enjeu. On devine comment ça va finir.
On se dit particulièrement une chose durant tout le film : « Qu’est-ce qu’elle est belle la femme d’Harris ».

Un thriller à l’intrigue beaucoup trop vite éventée, la faute à une bande annonce fournissant beaucoup trop d’éléments. Si par bonheur, vous ne l’avez pas vu, il se peut que vous l’appréciiez plus que moi.

Sa scène culte : la confrontation entre les deux monstres du cinéma : Bruno Ganz et Frank Langella.

Note : 4/10

PS : j’ai mis la bande annonce mais je ne vous conseille pas de la visionner à moins que vous ayez la mémoire d’un poisson rouge.

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