Fiche
Date de sortie Blu-ray/DVD | 20 novembre 2013 |
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Langues | Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD Master Audio 7.1) |
Sous-titres | Français, Anglais |
Suppléments | Commentaire audio de Guillermo del Toro, Le carnet du réalisateur, Lieu de dérive, L’art numérique de Pacific Rim, Le Shatterdome, Lumière sur…, Scènes inédites, Bêtisier |
Test
Ce test se base sur l’édition 3D de Pacific Rim contenant le blu-ray 3D et deux blu-ray 2D (un pour film et l’autre exclusif aux bonus).
Le film est un vrai régal en 3D, je ne me rappelle pas avoir été autant marqué au cinéma, mais il faut avouer qu’elle sert bien le sujet et met en valeur les Jaegers et les Kaijus. Les combats deviennent bien plus impressionnants. Par contre déception pour le son en VO n’accordant pas de 7.1, il faut s’orienter vers la VF pour en bénéficier… Après avoir longtemps délaissé la VF, Warner a-t-il retourné sa veste ? En tout cas, j’espère que c’est une exception sinon je vais devoir me consacrer exclusivement à l’import. Il n’en reste pas moins que le son est de très haut niveau. La qualité de l’image est nickel, il fallait bien ça pour rendre hommage à la photographie colorée de Pacific Rim.
Quant au revisionnage, les blockbusters de l’été que j’ai revu étaient moins bon la deuxième fois : Star Trek Into Darkness et Man of Steel (enfin, surtout Star Trek). Mais Pacific Rim reste toujours un immense plaisir capable de m’exciter comme un chihuahua à la vision d’une jambe et me faire pleurer avec des scènes émouvantes bien comme il faut sans oublier ce Charlie Day qui me fait toujours marrer. Je crois même que je l’ai préféré à la première fois car débarrassé du « stress ça-va-être-une-daube-ou-pas? ». En tout cas, il sera un film que je reverrais au moins une fois par an. Perso, je rajoute un point à la note que j’avais mise après visionnage cinéma (donc il atteint le sacro-saint 10/10).
Lumières sur… (HD – 1h 02 – VOST)
Attention, il s’agit d’un bonus disponible sur le blu-ray du film et non pas sur celui des bonus. Pourquoi ? Bonne question. Quoiqu’il en soit, il s’agit d’un faux documentaire d’une heure découpé en plusieurs featurettes, revenant sur la majorité du film, de la pré-prod jusqu’à la post-prod. Les passages les plus intéressants concernent la présentation du réalisateur, le style du film (volonté de s’inspirer des mangas de la jeunesse de Del Toro tout en conservant une identité unique) et le tournage dans les cockpits où les acteurs avouent avoir bien galéré (même Idris Elba !).
Le carnet de réalisateur (HD – VOST)
Bonus atypique, il s’agit du carnet de Guillermo Del Toro utilisé pour Pacific Rim modélisé en 3D qu’on peut parcourir avec les flèches de la télécommande pour découvrir des podcats vidéo, des concept arts ou des petits textes griffonnés par Del Toro. Très intéressant, car ça permet un peu de voir l’approche du réalisateur mexicain sur un film. Surtout ça m’a permis de découvrir que le réalisateur préférait simplifier son scénario pour sublimer ses images. Il met l’accent sur les couleurs afin de représenter l’état d’esprit de ses personnages au lieu de balancer une ligne de dialogue ringarde (ça, j’aime).
Lieu de dérive (HD – 5mn 24 – VOST)
Une featurette ? Pas du tout, il s’agit d’une vidéo utilisant les images des dérives du film pour présenter le passé des personnages principaux. Ainsi, on peut découvrir les origines de Raleigh et Mako sans oublier les deux scientifiques Newt et Hermann. Anecdotique, mais sympa !
L’art numérique de Pacific Rim (HD – 17mn 10 – VOST)
Featurette permettant de se rendre compte de l’implication du réalisateur dans les effets spéciaux, tordant ainsi le cou aux clichés (faux, de surcroit) disant que le réalisateur n’a peu d’impacts sur les scènes à effets spéciaux.
Le Shatterdome (HD – VOST)
Accès à un menu permettant d’observer les animatiques et les concept arts.
Scènes inédites (HD – VOST)
Pas franchement utiles. On comprend pourquoi elles ne sont pas présentes dans le montage finale. Elles alourdissent le rythme sans rien apporter.
Bêtisier (HD – 3mn 52 – VOST)
Sympa, mais pas hilarant.
Conclusion
L’édition 3D du film est la version à choisir si vous avez le matériel pour. Pour le reste, un sans-faute même si je regrette l’absence d’un vrai documentaire à la Hobbit (mais bon, c’était une exception, va falloir que je retourne à la réalité). | |||
Image : 10/10
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Son : 8/10
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Bonus : 7/10
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3D : 8/10
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8/10 |