Cendrillon est sur le trottoir
Réalisation : Garry Mashall ( a vraiment perdu de sa superbe depuis, voyez un peu : Valentine’s Day, Fashion Maman, Un mariage de princesse).
Avec Julia Roberts (nous convertit au Mange, Prie, Aime), Richard Gere (le con qui crève en laissant son Hatchi tout seul), Jason Alexander (alias l’inégalable, le grand et magnifique Georges Costanza), Hank Azaria (la voix de Apu Nahasapeemapetilon Jr, Chef Wiggum, Moe Szyslak des Simpsons) et Hector Elizondo (très bon pote du réalisateur, il apparaît dans quasiment tous ses films).
Genre: Comédie, Romance
Date de sortie du blu-ray: 11 février 2009
Durée: 1h59
Vivian Ward (Julia Roberts) est une jeune prostituée, une pretty woman (fille de joie). Alors que Edward Lewis (Richard Gere) se paume dans Los Angeles, il lui demande son chemin. Commence une histoire d’amour pas comme les autres (enfin je parle dans la vraie vie parce que dans les films, on a déjà vu ça 500 fois).
Bon je vous avoue qu’au départ, j’étais moyen chaud à le revoir. Surtout que je n’avais pas gardé un bon souvenir de mon unique visionnage du film. Alors que je m’attendais à un film cul-cul, j’ai été agréablement surpris.
Un remix de Cendrillon dans les années 90
L’histoire ne laisse peu de place à l’originalité mais quel plaisir de revoir une Julia Roberts pétillante qui porte le film à elle toute seule. Certains passages disposent d’une grande force comique comme celle de la boutique où Richard Gere ordonne aux vendeurs de lécher les bottes de Viv’ (au sens figuré, bien sûr, je tiens à le préciser au cas où des fétichistes passeraient par là ). Des petits moments d’émotions sont parsemés ici et là, principalement la scène où Gere dit à son collègue que Viv est une prostituée.
Je me suis pris facilement au jeu malgré mon hermétisme au genre (j’arrive à regarder ce genre de film mais très souvent ça ne me fait ni chaud, ni froid mais à part les deux classiques Quatre mariages et un enterrement et Coup de foudre à Notting Hill).
C’est agréable de voir ce genre de comédie sympathique alors que les dernières comédies multiplient les blagues lourdes (Sex and the City 2 ou le pire film de l’année 2010), un schéma ultra convenu (Love & autres drogues, Le témoin amoureux) ou tout simplement l’héroïne principale souffre d’un manque flagrant de charisme (Confessions d’une accro au shopping). Même la suite spirituelle, Just Married, avec les mêmes acteurs n’arrivera pas à égaliser l’original.
Un blu-ray sympa mais Disney nous avait habitué à mieux
Le menu est une bonne surprise décomposé de façon claire et affichant le film en cours dans une petite case. Je l’ai beaucoup apprécié esthétiquement.
L’image est plutôt bonne pour le film mais n’attendez rien de transcendant. Pareil pour le son. Ensuite niveau bonus, c’est du tout classique: un commentaire audio du réalisateur, quelques featurettes sans grand intérêt, un bêtisier décevant et pour finir, une bande annonce et un clip vidéo.
Pretty Woman représente la comédie romantique par excellence. Le film n’évite pas les clichés mais évite trop de convenances qui finissent par ruiner le charme. Il faut aussi compter une Julia Roberts pétillante.
Sa scène culte : la scène d’amour sur le piano.
Film : 6/10
Un blu-ray plutôt sympa pour son prix (15 euros).
Image : 6/10
Son : 6/10
Bonus : 5/10