Nous sommes en paix, toujours.
Créée par Scott Peters en 2009 (Les 4400).
Avec Elizabeth Mitchell (la belle blonde de Lost), Morris Chestnut (La Crypte), Joel Gretsch, Logan Huffman, Laura Vandervoort (Supergirl dans Smallville), Morena Baccarin, Scott Wolf, Charles Mesure (Boogeyman) et Joel Gretsch (Les 4400).
Chaine : ABC
Série américaine
Genre : Science fiction
Format : 42mn
Nombre d’épisodes : 12
Date de sortie DVD/Blu-ray : 16 février 2011
Des extraterrestres en tout point semblable à des humains débarquent sur Terre avec des intentions pacifistes « Nous sommes en paix, toujours. ». Une « invasion » qui n’est pas du goût de tout le monde ! Erica Evans, agent à la Sécurité Intérieure, n’apprécie pas de voir son fils rejoindre les rangs des Visiteurs. Ces étrangers ne cacheraient-ils pas de sombres motivations ?
Je n’ai pas vu la série originelle donc je ne ferais pas ici de comparaison. J’aborde le tout avec un œil vierge mais tremblant à l’idée de perdre sa virginité (bref, je m’égare).
Humains VERSUS Visiteurs ! Fight !
Le premier épisode assez stylé mettant en place les enjeux : d’un côté les visiteurs (des lézards dans une peau humaine, genre le méchant du premier Men In Black) et de l’autre, des humains qui ont découvert la supercherie et des V reniant leur reine formant ensemble la 5ème colonne.
Certains épisodes déçoivent, principalement un.
Spoiler
Lorsque les membres de la cinquième colonne vont détruire au bazooka un vaisseau de transport des Vs et se rendent qu’il est rempli d’humains après l’avoir détruit, on s’attend à un épisode tragique sur les conséquences de la guerre et des pertes civiles. Un tour de passe-passe fait qu’en fait les humains dans le vaisseau étaient déjà morts du coup annihilation des remords. Je trouve ça trop facile et je ne comprends pas pourquoi Anna n’aurait pas mis d’humains vivants.
Bourré de clichés et d’artifices scénaristiques évidents
La suite des aventures est nettement moins excitante, la faute à un scénario assez balisé, Anna attaque, la 5ème colonne contre-attaque, Anna re-contre-attaque et ainsi de suite. Du coup, on n’est jamais réellement surpris. Les rebondissements sont dignes de Star Wars (« oh my god, c’est donc son père ») et déjà vu dans des milliers d’autres séries. Certains sont même beaucoup trop prévisibles (surtout pour deviner qui est gentil, qui est méchant, qui va le devenir ou non).
N’oublions pas de parler des personnages très classiques : la super-nana, le fils gogol qui pense avec le zob, la bombe méchante, le héros rebelle et le gentil mal à l’aise.
On est très, très loin de Lost qui avait réussi à insuffler un mystère permanent dont les réponses restent encore aujourd’hui sans réponse et une galerie de personnages très étoffée.
Mais ne boudons pas non plus V, il reste quand même un divertissement assez sympa. On a vu pire dans le genre comme Smallville. Les épisodes s’enchaînent sans qu’on ne s’ennuie réellement, le faible nombre (seulement 12 de 40 minutes pour la première saison et 10 pour la seconde) joue beaucoup ! Cela permet à la série d’éviter de s’enliser dans des intrigues secondaires sans fin comme Lost l’avait fait durant sa deuxième et troisième saison.
La bataille entre Anna, la reine des V et la 5ème colonne est sans temps morts et avance très vite. Voilà le gros point fort de V : il réussit à nous captiver dans cette lutte malgré ses gros handicaps.
Des effets spéciaux, comment dire… moche, oui voilà le mot.
Le point qui choque dans V, ce sont les décors en images de synthèses très, très moches dans le vaisseau des V, encore plus frappant quand on regarde la série en HD. On se croirait revenu à l’époque des Point & Click du style de Phantasmagoria et Gabriel Knight, les premiers jeux à avoir incrusté des décors en images de synthèse avec des vrais acteurs. L’ensemble possède un côté très kitsch que j’apprécie beaucoup mais ce ne sera pas le cas de tout le monde.
Il y a quand même quelques bons plans comme ceux des vaisseaux et des œufs de la Reine.
Quand aux vraies corps des V, on ne voit que certaines portions. Par contre dans la saison 2, on en commence à en voir davantage.
Le Blu-ray
Niveau image, c’est très beau mais niveau son, on peut se plaindre : Dolby Digital 5.1 pour la VO et seulement du 2.0 pour la VF, une honte !
Ensuite, voici la liste des bonus :
– Flash info : le retour de V à la télévision (HD – 17 minutes)
– V dans le corps de l’acteur (HD – 17 minutes)
– Un extraterrestre à visage humain (HD – 12 minutes)
– Commentaires de l’épisode 11 (attention pas de sous-titre FR)
– Les effets spéciaux de V (15 minutes)
– Scènes Inédites (HD – 17 minutes : réparties sur deux disques)
V est une série pop-corn permettant de faire passer le temps avec grand plaisir mais il ne restera pas dans les annales des meilleures séries fantastiques.
Son personnage culte : Anna, on veut la frapper pour faire disparaître ce rictus de son visage.
Son final : big cliffhanger qui vous fait chercher la saison 2.
Note : 6/10
Un blu-ray très décevant au niveau du son. Le reste est appréciable.
Image : 8/10
Son : 4/10
Bonus : 6/10
PS : il est aussi intéressant de noter que le meilleur ami du héros, omniprésent au début de la série, disparaît tout simplement…