Fiche
Date de sortie | 8 février 2012 | Format vidéo | 2.35:1 |
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Langues | Anglais, Français, Italien (DTS-HD Master Audio 5.1) | ||
Sous-titres | Français, Anglais, Arabe, Hindi, Italien, Néerlandais | ||
Suppléments | Scènes additionnelles, la version muette de Restless par Gus Van Sant, 5 courts-métrages sur le tournage du film, le choix du réalisateur et des acteurs et la relation complexe entre Enoch, Annabel et Hiroshi. |
Critique
Ce film est une belle histoire d’amour préférant se tourner davantage vers l’intime plutôt que de multiplier les procédés artificiels. Porté par trois bons acteurs, Restless livre aussi une belle réflexion sur l’amour et sur la mort. La réalisation de Gus Van Sant est classique, parfois lente mais arrive à capter des moments d’émotions pures.
Exactement le genre de film où on se plait à verser des petites larmes et dont on ressort avec une furieuse envie de vivre.
Test
Au niveau de l’image, c’est nickel malgré une luminosité un peu élevée mais c’est la volonté du réalisateur afin d’offrir à son film une espèce d’aura classant son histoire hors de notre monde, un peu comme un conte. Le son n’est pas en reste que ce soit la VF ou la VO (pour une fois, que la version française n’est pas au rabais). Ce sera l’occasion d’écouter la délicieuse musique de Danny Elfman.
Passons aux bonus, on découvre une grosse surprise, la présence du film en version muette (un peu plus court, 1h15), elle se révèle passionnante. Cela explique ma critique courte pour le film, en effet au lieu de revoir le film, j’ai préféré visionner cette version muette. Véritable essai, elle permet d’admirer une autre vision du film en subtilisant aux acteurs l’art de la parole. Ces derniers sont donc obligés d’avoir recours à la gestuelle ce qui donne des moments émouvants. Un The Artist avant l’heure, très bon point.
Ensuite, on dispose de 5 featurettes dont certains sont assez agaçants tant ils vantent les mérites du film de façon outrancière surtout Bryce Dallas Howard (productrice sur le film). En l’écoutant, on a l’impression d’avoir le film du siècle. Les acteurs s’en sortent un peu mieux en exposant leur vision de leur personnage mais deviennent assez énervant en portant aux nues le réalisateur qui brille d’ailleurs par son absence (je veux bien qu’il soit bon dans son travail mais de là à le déifier, ça me paraît limite suspect). L’intervenant le plus intéressant sera le scénariste, Jason Lew, qui approfondira davantage le personnage d’Hiroshi. On découvrira ses intentions et ce qu’il est (difficile à comprendre en voyant le film – est-il issu de l’imagination d’Enoch?). Surtout on verra qu’il était d’abord le protagoniste d’un livre pour enfants écrit par le scénariste.
Parmi les trois scènes coupées, une retiendra notre attention. Un dialogue entre Enoch et la sœur d’Annabel, une scène qui a failli me faire pleurer. On comprend tout de même qu’elle n’avait pas sa place dans le film car elle alourdissait la fin mais à visionner à tout prix. Les deux autres sont assez anecdotiques.
Conclusion
Gus Van Sant a fait des meilleurs films que Restless mais ça ne l’empêche pas de livrer un long-métrage sensible et bien joué malgré quelques longueurs. | |||
+ | – deux bons acteurs – des vraies émotions |
– | – un peu lent |
7/10 |
Un blu-ray qui vaut largement le coup que ce soit la qualité technique ou les bonus malgré quelques featurettes assez agaçantes par leur côté promo (mention spéciale à Bryce Dallas Howard). | |||
Image : 8/10 | Son : 8/10 | Bonus : 7/10 | |
8/10 |