Fiche
Titre | Neil Young Journeys |
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Réalisateur | Jonathan Demme |
Intervenants | Neil Young |
Titre original | – | Date de sortie | – |
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Pays | USA | Budget | – |
Genre | Documentaire, Musical | Durée | 1h27 |
Un va et vient entre des scènes extraites du concert de Neil Young au Massey Hall de Toronto en mai 2011, et le voyage de ce dernier qui prend la route vers l’Ontario en passant par la ville rurale de Omemee où il a grandi et effectué sa formation musicale. |
Date de sortie Blu-ray/DVD | 9 janvier 2013 | Format vidéo | 1.78:1 |
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Langues | Anglais (5.1 DTS-HD MA) | ||
Sous-titres | Français, Anglais, Allemand, Arabe, Japonais, Turc | ||
Suppléments | « Un voyage à Slamdance » : conversation entre Neil Young et Jonathan Demme, Conversation entre Neil Young et Jonathan Demme au 92Y, Les coulisses du Voyage |
Je fus sacrément déçu par ce Neil Young Journey. Pas pour des raisons artistiques mais tout simplement parce que je ne me suis pas suffisamment renseigné avant de visionner ce « documentaire ». Documentaire entre guillemets car il n’en s’agit pas d’un à proprement parler mais d’un concert live entrecoupé de très brefs passages documentaires où Neil Young revient dans les lieux de son enfance. Du coup, je ne noterais pas le film étant donné que je n’ai pas la prétention, ni réellement la capacité (du fait de ma surdité) de juger la qualité du concert. Quoiqu’il en soit, les fans de Neil Young seront ravis de découvrir l’artiste dans un cadre plus intimiste: ce dernier est seul sur scène avec sa guitare afin de rejouer ses morceaux les plus connus avec quelques nouveaux. Une petite séquence émotion avec la chanson « Ohio » où la photo des victimes s’affichent à l’écran.
Jonathan Demme, le réalisateur de Neil Young Journeys n’est pas un inconnu. Il s’agit de celui qui a réalisé le monument anti-homophobe Philadelphia et le thriller chef d’œuvre Le Silence des agneaux et il signe avec Journeys, son troisième documentaire (qui n’en est pas vraiment un, il faut le répéter) sur Neil Young.
Toutefois, si la déception a été forte à la découverte de ce faux documentaire, elle est heureusement rattrapée (pas complètement toutefois) par la présence de deux conversations d’une demi-heure chacune présentes en suppléments sur le blu-ray. Ces conversations permettent d’en savoir un peu plus sur les deux artistes Neil Young et Jonathan Demme et surtout leurs rapports par rapport à leur art. On se régale avec Neil Young toujours avide de balancer quelques blagues entre deux discours enflammés de Jonathan Demme. En plus, il y a la présence d’un making-of de cinq minutes sur le documentaire, une durée trop courte pour apprendre quoi que ce soit.
Le blu-ray est impeccable avec un menu simple mais magnifique, le défaut de l’image étant inhérent au film. Au niveau sonore, la voix du chanteur-guitariste fait des merveilles (encore heureux pour un concert live). Les suppléments apportent un vrai plus comme je l’ai dit ci-dessus. Par contre, j’ai un véritable regret : le blu-ray n’offre pas des sous-titres dignes de ce nom en effet l’intégralité du concert est exempt de sous-titres (que ce soit en anglais ou en français) – rassurez-vous les passages documentaires sont sous-titrés. Ce qui est un peu dommageable car il s’agit vraiment du PLUS que peut apporter un DVD/Blu-ray par rapport à un CD/MP3 (que Neil Young qualifie de merde). Pour les non-anglophones, les paroles de Neil Young leurs passeront par dessus. Pour les sourds, sans même de sous-titres anglais…
Conclusion
Attention, Neil Young Journeys n’est pas un documentaire mais un concert live entrecoupé de brefs séquences balade avec Neil Young. |
La puissance de blu-ray permet d’offrir une belle qualité sonore. L’image est de bonne facture même si la qualité de la bobine n’est pas excellente. Deux conversations pour une durée totale d’une heure apportant un vrai plus sur les artistes. | |||
Image : 8/10
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Son : 9/10
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Bonus : 7/10
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8/10 |