Just Fist League
Fiche
Titre | Robin des Bois | Titre VO | Robin Hood |
---|---|---|---|
Réalisateur | Otto Bathurst | Scénaristes | Ben Chandler, David James Kelly |
Acteurs | Taron Egerton, Jamie Foxx, Eve Hewson, Jamie Dornan, Ben Mendelsohn | ||
Date de sortie | 28 / 11 / 2018 | Durée | 1h 56 |
Genre | Action, Aventure, Thriller | Budget | 100 000 000 $ |
Robin de Loxley, combattant aguerri revenu des croisades, et un chef maure prennent la tête d’une audacieuse révolte contre la corruption des institutions. |
Critique
Attention, cette critique contient des spoilers…
Rappel Historique
J’aimerais tellement, mais franchement, mais vu que Robin est une fiction tirée d’une ballade qui a évolué sur plusieurs siècles et a fini par trouver sa place dans l’histoire du roi gangster Richard Cœur de lion, je vais me contenter de te résumer cette bataille. Le passage de Robin dans ce contexte historique est très intéressant puisque c’est le moment qui, je dirais est la plus traumatisante pour les templiers.
À l’époque, la version officielle est que les templiers étaient supposés protéger les pèlerins à Jérusalem et étaient protecteurs du Graal ou sang royal du Christ. Crois-moi petit Marvelll, on cherche encore où il se cache ce Jésus (même le SHIELD y a laissé des agents pour le retrouver ce Jésus) Problème, les templiers semaient la pagaille à Jérusalem et se sont retrouvé face à Saladin le nègre d’Éthiopie, rien à voir avec la figure blanche arabe que l’on expose sous nos yeux. Il les avait mis en garde de quitter les lieux sous peine d’une guerre inévitable. Il leur a même proposé de l’argent. S’en est résulté une guerre sans merci au sein de Jérusalem qui a été fatale pour les templiers. Ils ont pris une RACLÉE MONUMENTALE que si bien Saladin le nègre est le personnage le plus détesté en Europe avant la guerre Ayiti. Richard Cœur de Lion, s’est mis à miauler. Les Anglais ont été contraints de payer une caution pour la libération de leur roi. Quelque chose d’inimaginable aujourd’hui en occident. Pourtant, des chefs d’État africains vont en prison à charge de revanche. Ce qui explique ce petit passage des impôts du shérif de Nottingham.
Les templiers ont mis 2 siècles avant de se relever de cette défaite imposée par l’Afrique et surtout par un nègre. On est en 2018, les Britanniques font face à la redécouverte des premiers habitants des terres qu’ils occupent étaient noirs. Pour des raisons de complexe et de racisme, montrer un noir qui met une raclée à un blanc, c’est impensable aujourd’hui à moins d’être Blade, pourtant Di Caprio a prit le risque de dévoiler une vérité un peu plus que dérangeante de l’histoire, lui qui a incarné Hoover un président noir pour Clint Eastwood. Ils ont fait un peu à leur sauce ce Robin des bois. J’ai paraphrasé l’histoire, donc, je t’invite à élargir ton champs de recherches. Qui mieux que les historiens africains eux-mêmes peuvent te raconter cette histoire. Pour trouver les faits réels sur cette histoire, c’est un peu galère, car on a des infos parfois fausses.
L’enjeu du film au travers de quatre personnages
L’enjeu du film se trouve dans le même historique que tout le monde connaît des versions de Robin des Bois. C’est l’histoire d’un voleur de riches qui donne aux pauvres. Mais ce qui change dans le film, c’est le contexte historique expliqué plus haut et l’ambiance est plutôt gilet jaune et nuit debout en plus réussie. Tu me diras, c’est un film. Tu retrouves les CRS de l’époque, les menteurs de l’époque qui n’ont rien à envier aux menteurs de maintenant, au pouvoir et surtout pour t’éviter de t’emmerder, une histoire de deux mecs qui se disputent une femme.
Ça craint…
Robin de Loxley est contrairement à ses prédécesseurs, beaucoup plus jeune et moins aguerri de son art. Ça jette un gros pavé dans la mare de cette histoire romancée depuis des siècles. On est loin de l’homme sur-confiant et qui tient tout en main. Il ne se contente que d’être riche et un parfait citoyen. Anti-conformiste quelque peu, mais quand même soumis au sens du devoir. Il rencontre la belle Marianne qu’il devra quitter pour mener la guerre contre les Maures (Noirs en langue africaine) sur le site de Syrie déjà contrôlée par Saladin, guerre qu’ils n’ont pas perdue à l’écran. Seulement à l’écran. Il aura beau être un archer, mais ce n’est pas son art, ni sa science. Le destin est de son côté car il survit à cette guerre et fait face à la cruauté des siens envers les maures. Seul bémol, on ne laisse pas directement savoir que l’on est en guerre contre Saladin. Il faut le deviner car on te fait quand même comprendre que tu es sur la terre des arabes. Ça me rappelle la critique de la Momie de Tom Cruise où j’en parle des arabes d’origine, les colchidiens et ils occupent déjà Jérusalem et le reste des terres de Moab (aujourd’hui Syrie, Iran, Liban) bien avant qui que ce soit. Robin est toutefois dépeint comme un jeune homme dépourvu d’imagination et d’ambition qui se bat en suivant les ordres. D’ailleurs, il ne fait que ça tout au long du film, suivre les ordres.
C’est là où intervient le fameux Petit Jean alias Yahya quelque chose. Son nom est tellement long que même internet n’ose pas le montrer dans mes recherches. Lui, c’est le pavé dans la mare. C’est le gros hic de toute l’histoire. Et le hic, c’est qu’il est Maure et bien vivant. Si tu vas chercher dans les archives européennes, tu vas découvrir que les Maures étaient dépeint en blanc. Cherche l’erreur. Il incarne tout le secret caché depuis près de 2000 ans à l’humanité, le fait que les noirs soient les premiers civilisateurs et propriétaires de la Terre. Il forme Robin au tir à l’arc et aussi à la stratégie de guerre si bien qu’au moment de son incarcération, Robin est à cours d’idée pour la suite du combat. La raison est simple, son mentor est le marionnettiste du bal. Il lui apprend à utiliser l’arme de guerre koushite (archers) à la perfection, parce que ça vient de chez lui en Afrique.
Le shérif de Nottingham encore un pavé dans la mare. Il est loin du shérif auquel on nous a habitués. Il est plus sournois, plus vicieux et toujours très contrôleur. Dès qu’il perd le contrôle de la situation, c’est la panique. Il sait être un parfait lèche-botte et avec De Locksley qui est un grand donateur, l’exercice de la courbette le rend si bébête. Son personnage dénonce la pédophilie sous ses aspects religieux qui font tant débat au Vatican. C’est vrai qu’à force d’être privé par le Christ à vie, tu aies parfois l’envie de dévier, mais de là à toucher à un enfant en pensant qu’il va se taire, c’est extrêmement grave et ça remet en cause tout le fondement premier de la religion. Mais bon, soyons honnêtes, vus le nombre de Papes détraqués sexuels qui ont succédé au Vatican, l’univers du porno est une promenade de santé à côté. Ça pique les yeux à lire les penchants de chaque Cardinal.
Le Cardinal à son arrivée, j’ai cru que c’est un prêtre vaudou. C’est le grand méchant de l’histoire, le comploteur le plus vénal qui puisse être, l’incarnation de la représentation divine eh ben, Dieu, il s’en fout. Pour le moment, tu as affaire à lui et puis après, on verra s’il t’envoie vers Dieu. C’est pour ça qu’à la fin de chaque prière, il s’empresse de dire Amène toi, et tout le monde comme des cons, ils disent Amen ne le laissant pas finir sa phrase. Eh oui, ce sont ça les consanguins de la paroisse. Le cardinal, c’est l’ancêtre de la mafia. Il braque le peuple au nom de Jésus pour dédommager les maures. Cette séquence te pousse à te demander pourquoi on te montre une scène où les maures sont soumis et de l’autre ils les dédommagent avec l’argent du peuple. C’est tout simplement une défaite. Défaite qui aura des répercussions sur la haine du blanc envers le noir à tout jamais. Le rouge qu’il porte est très déstabilisant pour le regard et son entrée en scène met tout de suite mal à l’aise.
La réalisation
Otto Bathurst signe une réalisation de film engagé un peu à la sauce Spike Lee au travers d’un conte historique inspiré du réel. Il n’y a qu’à regarder la séquence des soldats contre le peuple en parallèle avec ce que l’on appelle communément en France les CRS. Le peuple pour se défendre charge des Molotov. Chaque fois que le peuple veut faire valoir ses droits, on lui envoie les fantassins au cul. Le peuple pour se défendre charge des Molotov. Ce genre de situation existe depuis que l’Afrique est tombée. Le régime matriarcal présentant des failles évidentes s’est fait écraser par le patriarcat qui n’est pas dénué de failles lui aussi. Otto Bathurst se positionne en roi de l’action quand il s’agit de gérer les cascades. Le régime matriarcal présentant des failles évidentes s’est fait écraser par le patriarcat qui n’est pas dénué de failles lui aussi. Et la mise en scène de la Marianne, la figure d’une révolution rendue moins potiche et plus active vient sauver la monotonie du Robin soldat peu ingénue et fortuné.
Par Nick Songs, le7 janvier 2019.
Conclusion
Robin des bois a presque failli m’envoyer dans les bois de Morphée. Encore un peu, je me croyais rêver à avoir vu ce film. J’ai cru voir des gilets jaunes contre des CRS en salle. Perso, je préfère voir le film que d’être sur les champs contre les méchants. Mais c’est une cause juste de se battre pour ses droits et une situation anormale que de devoir hurler pour se faire entendre. Le réal du film s’est inspiré de fait de société occidentale pour présenter ce film comme une satire. On repense à ce fameux Coluche dans le film Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ quand on voit Robin des bois. Ce film est très controversé, mais pour ma part, c’est un petit pas en avant pour le cinéma américain qui est en déclin. De toute façon, chaque film qui commencera à émettre les faits historiques sera automatiquement bâché pour la simple raison que l’on a dressée les peuples contre l’Afrique. Mais c’est le meilleur Robin des bois de toutes les versions, hormis Disney qui pour ma part reste un classique. En attendant, je me joins avec le Blog de Marvelll pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de Noël, une fête d’origine africaine.
|
|
+
|
–
|
7/10 |