Critique de Rango de Gore Verbinski (réalisateur des aventures de Sparrow et ses amis) avec Johnny Depp (Mr Sparrow), Isla Fisher (une junkie du shopping), Abigail Breslin (fille qui bute des zombies dans l’attraction Zombieland), Alfred Molina (le génial Docteur Octopus dans le meilleur épisode de Spiderman), Bill Nighy (génial acteur rosbif), Timothy Olyphant (celui que John McLane bute la copine dans le dernier Die Hard), Ray Winstone (une gueule mémorable) et Harry Dean Stanton (une gueule encore plus mémorable).
Genre : Animation, Aventure, Film pour gosse
Date de sortie : 23 mars 2011
Durée : 1h40
Rango est un lézard domestique mais un accident l’éjectera de la voiture où il était pour l’abandonner en plein désert. Un sage lui indiquera le chemin d’une ville où il sera accueilli en héros (il en a profité pour en rajouter une couche sur ses origines) mais la disparition mettra à mal la santé du village.
Le film d’animation de l’année ?
Rango dispose d’un casting monstrueux, il y a qu’à voir le petit résumé que je vous ai fait au début de l’article. Mais comme nous le savons, ça ne veut rien dire: combien de films se sont plantés malgré le casting de ouf qu’il nous présentait. Bref, commençons avec les points forts de Rango, le film est très beau. Difficile de ne pas s’enthousiasmer devant la merveille des textures, de la modélisation des personnages et des décors (un point pour le village Poussière) sans parler de l’animation très réussie. Le film remplit avec brio sa partie technique.
Non, plutôt une grosse déception
Mais le problème, c’est que je n’ai pas du tout accroché à l’humour pourtant je ne suis pas difficile à faire rire. Rien à faire, ce n’est les mimiques ultra-redondante et copié-collé sur ceux de Jack Sparrow de Rango qui vous feront sourire, ni les blagues à ras des pâquerettes. Le film est très calibré, je pense, pour les mioches avec la moitié des dents manquantes. Étant donné qu’ils n’y en avaient pas dans ma salle, je ne pourrais pas confirmer.
Pour tous les adultes qui se sont bien marrés devant Moi, moche et méchant ou Shrek, ne vous attendez pas à ce que Rango réalise l’exploit de ses prédécesseurs.
Après, l’histoire est très, très classique. Celui du plouc qui arrive dans un village, partage des aventures avant de se faire rejeter et de revenir en force. Aucune surprise.
Quid des scènes d’actions, elles sont plutôt pas mal mais devant la platitude de l’enjeu et du flop de l’humour (telle une grosse pierre dans une mare), on aura du mal à s’enthousiasmer. Notons tout de même une excellente scène avec l’esprit de l’Ouest:
Spoiler
la seule scène qui aura réussi à me faire sortir de ma léthargie. La bouille de l’homme sans nom est extrêmement réussie et comment en tant que fan des western spaghetti de l’époque de ne pas rugir de plaisir (rien de sexuel, je vous rassure).
Une déception, le film ne disposant pas de deux niveaux de lecture comme l’était Shrek ou Moi, Moche et Méchant du coup, on dispose d’un produit calibré pour les enfants auquel les adultes seront plutôt réfractaire.
Sa scène culte : une qui ravira tous les fans des western spaghetti.
Note : 4/10