Critique : Quiz Lady

Difficile de dire non au duo Awkwafina et Sandra Oh, surtout avec Will Ferrell et Jason Schwartzman en backup. D’autant plus que la bande-annonce laissait envisager une comédie classique à l’américaine où un outsider devient le champion. Pas étonnant donc de constater que Quiz Lady dispose de quelques références discrètes à Rocky Balboa, à commencer par Philadelphie et la chanson Eye of the Tiger.

Au final, c’est exactement ce qu’est, Quiz Lady. Le long-métrage de Jessica Yu, ayant beaucoup bossé à la télévision, n’invente rien, mais ce qu’il fait, il le fait bien. À commencer par le duo d’actrices où l’alchimie entre les deux brille. L’une en vieille femme de 28 ans et l’autre en femme où la honte semble absente de son panel d’émotion. Cela accouche de moments amusants, d’échanges pingpongesques plaisants et de l’émotion. Du buddy movie dans sa forme la plus pure avec de parfaits opposés devant faire équipe. Pour ma part, j’étais fasciné par le look du personnage de Sandra Oh.

« Pas aujourd’hui. »

Au niveau de l’histoire, naturellement, aucune surprise ne se présentera à l’horizon dans son déroulement, mais on reste sur une formule certes éprouvée mais néanmoins efficace. Le feel good movie par excellence. Toutefois, là où le film tire son épingle, c’est son humour reposant sur pas mal de petits détails amusants comme la maison de la voisine de l’héroïne ayant le numéro 666. Au passage, Will Ferrell m’a surpris en signant un registre tout en retenue. Bien loin de ses habitudes comme, par exemple, sur Barbie.

Pour terminer, un petit hommage à Paul « Pee-wee Herman » Reubens dont c’est la dernière apparition. Pour le coup, c’est une belle sortie car il termine avec un gag réussi.