Critique : Moon Knight – E1 « Le mystère du poisson rouge »

Attention, cette critique contient des spoilers

Allez, c’est reparti. Certes, ça ne fait que trois mois depuis le final de la série Hawkeye, mais ça m’a paru durer une éternité. Je suis tellement heureux d’avoir enfin ma dose de Marvel pendant six semaines. En plus, ça commence avec un anti-héros Marvel dark. Non, je ne parle pas de Morbius (sérieusement ?), mais bel et bien de Moon Knight.

Les enfants ! Boire de l’eau, c’est bien.

Tout commence dans le plus chelou des mondes avec un Ethan Hawke en train de boire un verre d’eau (très important de s’hydrater, les enfants – y a pas de doute, on est bien chez Disney) avant d’écraser son verre pour en tirer des morceaux et les foutre dans des pompes. Puis qu’est-ce qu’il fait le mec, il les met. Oui, les pompes, il les met… et sans chaussettes ! Là, je ne suis plus trop sûr si on est bien chez Disney. On enchaîne sur le logo de Marvel Studios, mais avec une musique différente. Les sous-titres anglais parlent d’une musique pop des années 60. Quand je vous parlais du plus chelou des mondes !

On a direct Oscar Isaac venant tout juste de boucler une soirée SM. Ah ben non, ce n’est pas ça. Alors, c’est peut-être l’histoire d’un mec qui se transforme en loup-garou les nuits de pleine lune ? Vu qu’on parle du Chevalier de la Lune. Non, je déconne. Je connais quand même un minimum le personnage, mais pas ma compagne qui est un peu étonnée. La suite est un pur numéro d’Oscar Isaac où le mec est amusant dans le rôle d’un Steven Grant totalement à côté de la plaque. Mention spéciale à la séquence où il raconte sa vie à un mec mimant un… Oscar (par contre, pas de baffe à l’arrivée). Bref, on suit la vie d’un gentil loser classique.

Mandale et Amnésie

Puis c’est la merde. Steven ne se réveille pas dans son lit, mais, la mâchoire déformée, sur une étendue d’herbe avec des magnifiques montagnes en arrière-plan. S’ensuit un dialogue savoureux avec plusieurs voix masculines rabrouant Steven (j’adore la façon dont ils le traitent comme un boulet) s’achevant sur un coucou hilarant. Le « Qu’est-ce que tu fais ? » final m’a achevé.

On enchaîne avec les retrouvailles du curieux personnage d’Ethan Hawke et la découverte de son pouvoir un peu chelou. N’empêche, tu m’étonnes que le mec a besoin d’une canne pour marcher s’il fout des morceaux de verre dans ses chaussures. Cette scène est l’occasion d’un passage marrant lorsque Steven essaie de remettre le scarabée. Y a pas à péter, sur cette scène, Oscar Isaac est encore une fois excellent !

On arrive ensuite à mon passage préféré où Steven perd le contrôle de son corps avant de se réveiller avec la main droite ensanglantée et plein de mecs allongés dans des petites flaques d’hémoglobine autour de lui. C’est là qu’on voit que la série sera un peu plus violente que d’habitude chez Marvel Studios. Pour l’instant, y a rien de fou non plus, mais c’est de bon augure pour les épisodes à venir.

Moon Knight : Bienvenue à Londres

La suite est une course-poursuite plutôt fun entre les « assoupissements » de Steven. Le coup quand il jette le flingue avec le commentaire des « voix » m’a bien fait marrer sans oublier le « charmant » doigt d’honneur. Par contre, gros carton rouge pour les immondes effets spéciaux ! J’ai eu l’impression d’être en train de regarder Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City et ce n’est pas pour me plaire.

La suite est toujours un numéro d’Oscar Isaac incarnant un Steven Grant toujours aussi jouissivement à côté de la plaque. J’ai bien aimé la séquence façon film d’horreur avec l’apparition de Khonshu. Tout comme la confrontation de Steven avec Marc pour le contrôle du corps. L’effet des miroirs est assez réussi. Et enfin, on a le Moon Knight, mais c’est pour une séquence déjà vue. Au moins, elle demeure toujours aussi efficace. J’adore ses yeux blancs. Bref, j’ai beaucoup aimé le fait que l’épisode n’offre que le point de vue de Steven Grant. Une façon classique mais efficace de nous introduire dans cet univers.