Maman, j’ai raté ma liste de Noël
Fiche
Titre | Krampus |
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Réalisateur | Michael Dougherty |
Scénaristes | Todd Casey, Michael Dougherty, Zach Shields |
Acteurs | Emjay Anthony, Adam Scott, Toni Collette, Stefania LaVie Owen, Allison Tolman, David Koechner, Conchata Ferrell |
Titre original | – | Date de sortie | 04 / 05 / 2016 |
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Pays | États-Unis | Budget | 15 000 000 $ |
Genre | Comédie, Fantastique, Horreur | Durée | 1h 38 |
Quand Max voit sa famille peu exemplaire se disputer à l’approche de Noël, le garçon décide d’ignorer la célébration, sans se rendre compte que ce manquement à la tradition va provoquer les foudres de Krampus, un démon ancestral bien décidé à punir les réfractaires. La situation tourne en enfer quand les figures de Noël prennent monstrueusement vie, lançant l’assaut sur la maison de Max et forçant les membres de sa famille à s’entraider s’ils espèrent sauver leur peau. |
Critique
Quand les premières images du film sont sorties, j’ai été intrigué. Puis, quand l’affiche est tombée, ça a été le coup de foudre. Cette fois-ci, c’est la bonne. Le nouveau Gremlins est arrivé !
Au sortir de la séance, j’étais à la fois satisfait et déçu. Non, je ne fais pas une crise de schizophrénie. Tout simplement, Krampus fait partie de cette catégorie des films qui disposent de grosses qualités, mais aussi de grosses faiblesses.
Tout d’abord, voyons le verre à moitié plein. On peut compter sur ce générique d’ouverture au ralenti, « à la Deadpool » diront certains, confinant au chef d’œuvre. La magie de Noël dans toute sa splendeur. Attention, du vrai Noël, pas la connerie publicitaire qu’on nous vend. C’est donc au niveau de la réalisation que Krampus fait d’abord mouche, surtout conjuguée à la superbe animé dans le style Burtonien narrant la rencontre d’un personnage face au Krampus. Évidemment, l’atout numéro un est le Krampus lui-même. Une créature qui s’invite au panthéon des meilleurs monstres, et c’est si rare, ces derniers temps, que ça vaut la peine d’être souligné.
À moitié plein et à moitié vide
Pour le reste, il faut s’accrocher, car le long-métrage de Michael Dougherty peine à convaincre quand il tente d’installer ses personnages. Au final, un ramassis de clichés sur pattes campés par des acteurs qu’on a vu plus inspirés ailleurs (pourtant, belle brochette avec une cerise sur le gâteau : la femme de ménage de Charlie). Grosso modo, la première partie, c’est Maman, j’ai raté l’avion en (bien) moins fun. On ne remplace pas un Macaulay Culkin comme ça.
Je me suis donc accroché et j’ai été récompensé par un climax très généreux. Il faut dire qu’on a un joli petit lot mémorable de créatures dont certaines éclaboussent la pellicule de leur beauté monstruosité. Le tout avec des effets visuels très convaincants. Quoi de plus normal, quand on sait que Weta Workshop et Weta Digital sont derrière. Au final, l’ensemble n’est pas sans rappeler le très bon Père Noël: Origines, mais en moins réussi.
Par Christophe Menat désarçonné (ben oui, regarder un film de Noël en mai, ça a de quoi chambouler), le .
Conclusion
Inspiré par l’affiche, je l’attendais avec impatience, c’est donc avec regret que je vois le film sortir cinq mois après les States et pour couronner le tout, en plein mois de mai, alors qu’il s’agit d’un récit inscrit dans le contexte de Noël. Bref, le résultat est assez fun, à condition de réussir à tenir durant une première partie pompée sur Maman, j’ai raté l’avion, mais sans Kevin.
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6/10 |