Critique : Jewish Connection

Critique du premier film de Kevin Asch avec Jesse Eisenberg (le génie qui a créé Facebook dans le film de David Fincher), Justin Bartha (le baby-sitter qui se fait Catherine Zeta-Jones) et Ari Graynor (la sœur de la super agent du FBI de la section Fringe et vu comme meilleure amie complètement bourrée dans Une Nuit à New York).

En 1998, Sam Gold (Jesse Eisenberg) est un jeune juif. Alors qu’il devait se marier avec une jeune fille, les parents de cette dernière refusent. Désemparé, Sam devient ami avec Yosef Zimmerman (Justin Bartha), un dealer qui va lui faire découvrir un réseau de trafic d’ecstasy. Ces derniers récupèrent leurs drogues à Amsterdam et le font passer aux States pour le revendre au prix fort.

Inspiré de faits réels

Le film raconte l’histoire vraie d’un trafic d’ecstasy qui s’est tenu entre Amsterdam et New York. C’était un petit réseau de quelques personnes qui a réussi à faire circuler entre 1998 et 1999, un million de pilules.

La communauté juive

L’autre point fort du film est sa plongée dans la communauté juive. Rien ne nous est épargné ou brossé comme il peut l’être dans d’autres films (principalement la comédie La Vérité si je Mens). Personnellement, j’ai appris beaucoup de choses sur leur mode de vie. On vante souvent les familles juives riches mais on oublie de parler des pauvres, ce film corrige cette erreur.

Un Jesse Eisenberg qui confirme mais une réalisation plate

Jesse Eisenberg confirme son statut d’espoir en jouant un rôle à des années lumières du génie informatique. Il arrive à diversifier son jeu et à nous faire oublier son précédent rôle. C’est un pari réussi car beaucoup de comédiens s’y casse les dents en réinterprétant exactement de la même manière deux rôles différents.

Notons aussi deux très bons acteurs, Justin Bartha qui surprend dans un rôle à contre-emploi d’un dealer junkie et la charmeuse Ari Graynor, une junkie dont Sam va tomber amoureux.

Abordons le gros point faible du film, sa réalisation. Sur un sujet aussi passionnant, Kevin Asch délivre une réalisation plate et somme toute, banale. On se prend à rêver ce qu’aurait donné le film s’il était passé entre les mains d’un meilleur réalisateur. Mais pardonnons-lui ce traitement scolaire car n’oublions pas, il s’agit seulement de son premier long-métrage.

Un film sympa qui vous détaillera le dessous de cet énorme trafic d’ecstasy qui s’est déroulé entre 1998 et 1999 et une image de la communauté juive rarement vu au cinéma. Jesse Eisenberg confirme une fois de plus qu’il est un excellent acteur.
Malheureusement, une réalisation beaucoup trop scolaire dessert énormément le film.

Sa scène culte : aucune.

Note : 6/10

PS : A noter la présence de la sœur de l’acteur principal (Hallie Kate Eisenberg ) dans le rôle de la sœur de son personnage ^^.

PS2 : Encore un titre anglais traduit par un autre titre anglais pour attirer les foules ainsi Holy Rollers devient Jewish Connection. Ça ne vous rappelle pas le film avec Gene Hackman, French Connection ?

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