Secret d’État : Épisode II – L’attaque des clones
Fiche
Titre | Ils ont cloné Tyrone | Titre VO | They Cloned Tyrone |
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Réalisateur | Juel Taylor | Scénaristes | Tony Rettenmaier & Juel Taylor |
Acteurs | John Boyega, Jamie Foxx, Teyonah Parris, Kiefer Sutherland | ||
Date de sortie | 21 / 07 / 2023 (Netflix) | Durée | 2h 02 |
Genre | Action, Comédie, Mystère, Science-fiction, Thriller | Budget | 47 000 000 $ |
Une étrange série d’événements plonge un trio improbable au cœur d’un sinistre complot de quartier. |
Critique
S’il y a une chose à retenir avec Netflix, c’est qu’il faut absolument arrêter de regarder leurs bandes-annonces. Ce sont des catastrophes. Des véritables machines à spoiler. Ce qui est complètement con vu qu’ils n’en ont pas vraiment besoin. Ben ouais, ce n’est pas comme s’il fallait motiver les gens à se déplacer au cinéma. M’enfin bref, pour m’en assurer, j’ai regardé celle d’Ils ont cloné Tyrone après l’avoir vu le film et, ça n’a pas manqué, j’ai eu ma confirmation. Il y a juste tout simplement tous les éléments nécessaires pour éluder le mystère.
Éviter la bande-annonce
En effet, Ils ont cloné Tyrone demeure efficace si on n’en a rien vu. Ou alors pas grand-chose comme c’est mon cas. Dès lors, j’ai navigué de surprise en surprise, à part la première gâchée par le synopsis du film proposé par IMDb (j’avais fait un tour sur la fiche pour regarder la moyenne afin de m’assurer que je n’allais pas perdre ma soirée), et j’ai été bien curieux de découvrir le fin mot de l’histoire.
Au final, difficile de ne pas penser au scandale avec la CIA dans les années 90. Sur ce sujet, je vous conseille le film Secret d’État (2014) avec Jeremy Renner.
Spoiler sur la fin
Quand le Fontaine (au passage, son nom est-il un hommage au jeu vidéo Bioshock, en plus des dessins affichés à droite et à gauche dans la base ?) originel expose son but. Je me suis dit que c’était purement machiavélique. Néanmoins, ça fait réfléchir. Est-ce que son plan pourrait fonctionner à terme ? Tout le monde est blanc et hop ! Plus de problème de racisme au sein des États-Unis.
Cocktail décennal
Pour le reste, j’ai beaucoup apprécié la réalisation d’Ils ont cloné Tyrone pour son mélange de décennies. Le mac et la prostituée font penser aux années 70 et 80. Le dealer, aux années 90. Certaines références comme la série Dexter s’attaquent aux années 2000. Alors que le mélange pourrait se révéler indigeste, tout le monde se fond dans le moule et aucune faute de goût n’est à relever. Bien aidé également par un trio d’acteurs impeccables surfant sur une vague scélérate (dédicace à En pleine tempête pour m’avoir appris le mot) de répliques et une photographie ajoutant du mystère.
Mon seul regret réside dans le côté parodique qui m’a cassé le délire de temps en temps avec certains comportements de personnage chelous. En même temps, on est plus sur un conte que sur un film sérieux. Une fois que j’ai compris ça, ces détails deviennent plus faciles à accepter. Pour finir, je porte un toast à la dernière scène du film que j’aime beaucoup pour sa référence au film Friday (1995).
Par Christophe Menat encore marqué par le destin du héros de Secret d’État.
Conclusion
Ils ont cloné Tyrone vaut le détour pour son ambiance mélangeant plusieurs décennies sans pourtant être dépareillée, son trio d’acteurs et son mystère. Évidemment, pour ce dernier point, il faut avoir évité la bande-annonce gâchant trop de surprises. |
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7/10 |