Fiche
Titre | Girls Only |
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Réalisateur | Lynn Shelton |
Scénariste | Andrea Seigel |
Acteurs | Keira Knightley, Chloë Grace Moretz, Sam Rockwell, Mark Webber, Ellie Kemper, Jeff Garlin |
Titre original | Laggies | Date de sortie | 13 / 05 / 2015 |
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Pays | États-Unis | Budget | 15 000 000 $ |
Genre | Comédie, Romance | Durée | 1h 49 |
A l’aube de ses 30 ans, on ne peut pas dire que Megan soit fixée sur son avenir. Avec son groupe d’amies déjà bien installées dans la vie, le décalage se creuse de jour en jour. Et ce n’est pas le comportement des hommes qui va l’apaiser ! Au point qu’elle se réfugie chez Annika, une nouvelle amie… de 16 ans. Fuyant avec joie ses responsabilités, elle préfère partager le quotidien insouciant de l’adolescente et ses copines. Jusqu’à croiser le père d’Annika au petit-déjeuner… |
Critique
Durant les périodes de désert cinématographique, on va voir des films auxquels on n’aurait pas forcément pensé au premier abord. Pour tout vous dire, je n’étais pas enthousiasmé à l’idée de visionner ce « film de filles », surtout que le titre du long-métrage barre l’entrée à tous les mecs.
Girls Only est le sixième long-métrage de Lynn Shelton, manque de bol, je n’ai vu aucun de ses travaux précédents donc je ne savais pas trop où j’allais atterrir, un peu comme dans Interstellar, mais finalement, je me suis laissé porter par cette histoire d’une trentenaire (Keira Knightley) paumée (psychologiquement parlant) qui fait la rencontre d’une adolescente (Chloë Grace Moretz).
Le départ est imprévisible, mais le terminus l’est
Le point attachant de Girls Only, c’est que sur les deux premiers tiers du film, on ne sait pas trop vers où se dirige le long-métrage. Manque de bol, le dernier tiers est un poil trop prévisible donc casse légèrement la magie, sans compter sur la fin un peu trop abrupte. Quoi qu’il en soit, Keira Knightley est touchante, Chloë Grace Moretz aussi et Sam Rockwell (le nom qui m’a poussé à voir le long-métrage) est délicieux. Il n’est pas aussi bon que dans Cet été-là, mais la séquence où il joue au chevalier avec une banane vaut son pesant d’or (de prix de billet, en fait). Par contre, gros bémol pour l’adorable Ellie Kemper (Kimmy Schmidt) dans ce rôle incroyablement cliché dénotant avec le reste du casting.
Girls Only, c’est une comédie romantique reposant sur un véritable sujet de société : trouver sa vocation. Pour certains, c’est instantané, pour d’autres, c’est un véritable parcours de combattants. De ce sujet, la scénariste Andréa Seigel en a tiré une histoire solide qui ne tombe jamais dans les travers de la banale comédie dramatique. Sauf justement, dans le dernier tiers, mais il reste suffisamment agréable pour que ce ne soit pas trop pénalisant.
Par contre, carton jaune pour la traduction du titre. Le titre original ayant une origine bien plus sympathique, en effet, ne cherche pas la traduction de Laggies, elle n’existe pas. Il s’agit d’un mot inventé que la scénariste utilisait au lycée pour parler de ses camarades qui arrivaient en retard.
Par Christophe Menat, le , en direct depuis une salle de cinéma réservée aux filles (je ne sais pas si j’y réchapperai vivant).
Conclusion
Pas une comédie dramatique mémorable, mais l’imprévisibilité de sa première partie et son sujet confèrent à Girls Only un certain charme et le tout est porté par un trio d’acteurs dans le move. De quoi remplir une petite soirée.
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6/10 |