Critique : Clarkson à la ferme – Saison 2

Qu’est-ce qui t’arrives, Marvelll ? T’es sérieusement en train de faire une critique sur un mec faisant tourner sa ferme. Même pas un film, mais un documentaire façon téléréalité, en plus. Mais keskitariv ?

Je comprends parfaitement cet argument, mais si je le fais, c’est que clairement Clarkson à la ferme est un petit bijou méritant un peu de promo à mon petit niveau.

Le mec de Top Gear

Pour ceux qui ne connaissent pas sa star, Jeremy Clarkson. Il s’agit d’un journaliste ayant percé avec l’émission Top Gear, dont la suite spirituelle est The Grand Tour, une émission automobile sur Prime Video, qu’il présente aux côtés de James May et Richard Hammond.

Si j’y avais jeté un coup d’œil à l’époque, c’était parce qu’elle avait d’excellentes critiques et qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre sur Prime Video. Oui, parce que les émissions automobiles et moi, ça fait deux. Sauf que The Grand Tour est un petit bijou d’humour british et de grand spectacle. Les trois compères font vraiment n’importe quoi à bord de magnifiques bolides. Le résultat est tout simplement jouissif même si on s’y connait rien en bagnoles. Un peu comme regarder un Fast and Furious.

Bref, The Grand Tour, c’est absolument génial. Du coup, quand les compères se séparent pour présenter chacun une nouvelle émission, je suis au premier rang. Si, toujours sur Prime Video, Richard Hammond s’en sort moyennement avec Les Naufragés, James May présente de délicieuses balades au Japon et en Italie (James May : Notre Homme…). Néanmoins, Clarkson m’a pris de court en proposant de le suivre à la création d’une ferme. Des trois, c’était le concept qui me branchait le moins. Pourtant, des trois, c’est l’émission que j’ai préférée.

Jeremy à la ferme

Le concept de Clarkson à la ferme est simple. Jeremy Clarkson décide de créer une ferme et on le suit dans ses aventures. Mais si le milieu de la ferme ne m’intéresse plus depuis les aventures de Martine quand j’étais en élémentaire, il faut dire que le Clarkson sait le vendre. Tout simplement grâce à un humour ravageur accompagné d’un génial entourage avec une mention spéciale pour sa relation très attachante avec le fermier Kaleb Cooper sans oublier Gerald Cooper dont les paroles sont incompréhensibles.

Si la première saison m’avait beaucoup plu, cette deuxième fait encore plus fort car dans sa volonté d’ouvrir un restaurant pour sa ferme, Jeremy Clarkson affronte un ennemi insoupçonné. Cela confère à l’émission une tension inattendue à ce niveau. Tout en gardant l’humour grinçant de Clarkson. La combinaison des deux aboutit à deux épisodes m’ayant ému. La première pour une histoire avec une vache, la seconde pour la surprise de Clarkson à Kaleb. Bref, Clarkson à la ferme est un must-see.