Critique : Chad Powers – Saison 1

Madame Doubtfire à la NFL

Fiche

TitreChad Powers Titre VO
CréateursGlen Powell & Michael Waldron
Acteurs Glen Powell, Perry Mattfeld, Quentin Plair, Wynn Everett, Frankie Rodriguez, Steve Zahn
Saison1 Nombre d’épisodes6
Date de sortie28 / 10 / 2025 Durée28 à 42 mn
GenreComédie, Sport ChaîneDisney+

Huit ans après avoir mis fin à une carrière prometteuse à cause d’une erreur impardonnable, le quarterback Russ Holliday tente de la ressusciter. Il se déguise alors en Chad Powers, un personnage excentrique et talentueux qui rejoint l’équipe des South Georgia Catfish.

Critique

Derrière Chad Powers, il y a un nom qui marque : Michael Waldron. Ce dernier est crédité comme créateur aux côtés de la star Glen Powell. Il faut dire que pour un fan du MCU, difficile d’oublier ce nom : il s’agit du créateur de la sublime série Loki, en plus d’avoir signé le scénario de Doctor Strange in the Multiverse of Madness et du futur Avengers: Doomsday. Et il n’est pas seul : à la composition musicale, on retrouve Natalie Holt, déjà à l’œuvre sur Loki.

Pour Chad Powers, le duo Powell & Waldron s’est appuyé sur un prank de la star de la NFL Eli Manning (qu’on retrouve d’ailleurs à la production avec son frère Peyton).

Le prank devenu série

On a clairement franchi un cap à Hollywood : l’adaptation d’un prank. Évidemment, la série va plus loin que la simple blague en dressant un portrait peu flatteur de la star qui se cache derrière l’identité de Chad Powers. Il ne s’agit pas ici d’une vedette de la NFL, mais d’un pestiféré imbuvable incarné avec brio par un Glen Powell au sommet de son art — aussi convaincant physiquement que charismatiquement.

Entre comédie et drame, Chad Powers brosse un portrait intéressant, inspiré du classique avec Robin Williams, Madame Doubtfire (à laquelle la série rend d’ailleurs hommage), celui d’un homme coincé entre deux personnalités : l’une qu’il rejette, l’autre dans laquelle il s’épanouit. S’ensuit un numéro d’équilibriste souvent amusant, sublimé par un final marquant grâce à la performance très drôle de Perry Mattfeld (Ricky). Pour l’anecdote, l’actrice est mariée à l’ancien quarterback de la NFL, Mark Sanchez.

Parmi les bonnes surprises, on peut souligner le maquillage (heureusement sinon le château de cartes s’écroule) et les séquences de match, tournées dans de vrais stades lors de véritables rencontres, grâce aux connexions des frères Manning. Ce n’est peut-être qu’un détail, mais elles renforcent la crédibilité visuelle de la série — un point souvent problématique dans ce type de productions (coucou Ted Lasso).

Enfin, avec seulement six épisodes de 30 à 40 minutes, la série se dévore à toute vitesse, me laissant avec une furieuse envie d’une deuxième saison. Seul bémol : ce format réduit limite le développement des personnages secondaires, souvent cantonnés au rôle de faire-valoir comiques (mention spéciale toutefois au running back et au quarterback remplaçant).

Par qui croise les doigts pour qu’une deuxième saison se fasse.

Conclusion

Depuis un simple prank d’Eli Manning, on se retrouve avec une série drôle et touchante où Glen Powell se la joue Madame Doubtfire version football américain. J’espère vraiment qu’une deuxième saison verra le jour !

+

  • Glen Powell irrésistible
  • Le ton malin entre comédie et drame
  • Les séquences de match crédibles

  • Les personnages secondaires manquent de relief
8/10
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