Critique : Castlevania : Portrait of Ruin

L’art dans tout ses états

Fiche

Titre Castlevania : Portrait of Ruin
Éditeur Konami Développeur Konami
Plate-forme Nintendo DS Date de sortie 08 / 03 / 2007
Genre Action, RPG Testé sur Nintendo DS

Image de Castlevania: Portrait of Ruin avec le Sphynx

Critique

Ayant décidé d’obtenir la collection d’une perle vidéoludique comme Castlevania, j’ai eu l’occasion d’avoir en main l’un des trois épisodes qui sont parus sur DS. Ayant fini le jeu, me voici avec un nouvel article rien que pour vous.

Deuxième jeu sorti sur la console portable de Nintendo, Castlevania : Portrait of Ruin suit l’histoire de deux héros : Charlotte et Jonathan. Et oui, pas de Belmont, le clan légendaire possesseur du Vampire Killer, seule arme capable de lutter contre le Seigneur du Mal Dracula. L’histoire débute quand le château de Dracula refait de nouveau surface mais cette fois, point de Seigneur vampire à l’horizon. À la place, nous lutterons contre un autre vampire : Brauner qui est le nouveau maître des lieux. Grâce à son pouvoir lié à la peinture, il se nourrit des âmes mortelles succombées durant la Seconde Guerre mondiale (cet événement ne sert que pour poser chronologiquement l’épisode). Son but : devenir le nouveau Seigneur vampire. Évidemment, nos deux héros ne peuvent laisser cela impuni et entrent dans ce château si bien connu des fans.

L’ambiance gothique est au rendez-vous et les musiques se fondent parfaitement avec l’exploration. Sur ce point, on ne peut qu’être enchanté. On retrouve tout ce qui fait un Castlevania justement. Les décors sont magnifiques et l’ambiance peut changer de tout au tout. Car en plus du château, nous devrons chercher les tableaux, sources de puissance de Brauner. Et là, le changement est radical. D’un château, on passe par les pyramides de l’Egypte aux bâtiments d’une ville du XVIIIème siècle. Cela ne parait pas étrange puisque c’est logique avec le pouvoir du vampire mais j’ai trouvé cela déstabilisant et pas aussi cool que j’aurai pu le croire. Je pense que ce n’est juste que pour rallonger la durée de vie du jeu et c’est bien dommage.

En terme de gameplay, on ne change pas une équipe qui gagne. Le jeu reprend tout ce qui a fait la réussite des Castlevania sur console portable avec la possibilité pour nos héros d’avoir différentes armes. Ainsi, Jonathan pourra utiliser le fouet, l’épée, la lance, les poings américains et j’en passe, tandis que Charlotte, elle, pourra utiliser les grimoires et la magie. Un choix assez varié qui permettra à chaque joueur de choisir son arme de prédilection. Ce que j’ai trouvé de sympathique dans ce jeu est la possibilité d’appeler à l’aide son compagnon afin de combattre les forces du Mal. Ainsi, Charlotte ou Jonathan, selon le personnage que vous jouez, pourra vous rejoindre pour affronter monstres et Boss pullulant les lieux. Mais outre cet aspect dans le combat, votre camarade sera utile durant l’exploration. Certains lieux ne pourront être débloqués qu’avec son aide (comme pousser un gros bloc de pierre par exemple). Par ailleurs, à force d’affronter de vilaines créatures, nos héros gagneront expérience et maîtrise en armes afin d’être au mieux de leur forme pour continuer la suite de leurs aventures.

Bien évidemment, il y aura des références à la série Castlevania tout au long de ce jeu que ce soit en affrontant certains Boss que l’on croyait totalement vaincu (hé ben non, surprise !) ou à travers certains éléments de décors. De quoi ravir les plus fans d’entre nous.

Pour finir, sachez que la durée de vie du jeu est vraiment longue. Déjà, il faut découvrir la bonne fin (il y en a trois) et, après cela, deux modes de jeu peuvent être débloqués. Je préfère ne pas en dire plus pour vous laisser découvrir.

Par Cédric Charles, le12 décembre 2016.

Image du Castlevania: Portrait of Ruin avec un cerveau géant

Conclusion

Castlevania : Portrait of Ruin n’est pas le plus abouti à mon sens mais reste un excellent jeu de part sa stabilité dans le gameplay et l’ambiance bien retranscrite.

+

  • Ambiance à la Castlevania
  • Gameplay peu changeant
  • Durée de vie assez longue
  • Le compagnon est utile dans beaucoup de situations

  • L’histoire n’est pas folichonne
  • Un méchant pas si charismatique que ça
8/10

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