Les chroniques de Coolson : Demolition Man (1993)

Cette semaine, nous fêtons deux anniversaires. En premier lieu, c’est la dixième chronique que j’écris pour Marvelll et c’est également l’anniversaire du film qui nous intéresse aujourd’hui. C’est donc avec un petit chapeau festif posé sur le bord de ma tête que je vais rédiger cet article. Alors, on prend son neutraliseur, son rat-burger et ses trois coquillages.

Aujourd’hui, c’est Demolition Man.

Paix et félicité

Demolition Man est un film américain sorti le 7 octobre 1993 aux États-Unis et le 2 février 1994 au pays de la galette saucisse. Los Angeles, 1996. Simon Phoenix, une espèce de Toad sous stéroïde et incarné par un Wesley Snipes en roue libre, visiblement heureux d’incarner un méchant, retient une trentaine d’otages dans sa planque. Plus connu pour son rôle de Blade dans la trilogie éponyme, Wesley Snipes est peut-être arrivé un chouia après la grosse hype action movies, mais que ça n’empêchera pas de faire une très belle carrière avec des films super cools comme New Jack City (une version afro-américaine de Scarface vraiment sympa), Soleil Levant avec le regretté Sean Connery ou encore Les Blancs ne savent pas sauter (J’ADOOOOOOOOOOOORE le basket).

John Spartan, un flic coup de poing plus connu sous le nom de “Demolition Man”, avec une énorme paire de ********, pêchant à la grenade et cauchemar de son commissaire, débaroule alors dans le bâtiment. Suite à une intervention musclée, une explosion vaporise l’édifice ainsi que les otages. Les deux ennemis sont dès lors condamnés à être cryogénisés.

Voilà l’occasion de parler de Sylvester Stallone, “Sly” pour les intimes et deuxième membre éminent de notre trilogie de la tatane. Inutile de retracer sa carrière, riche de films d’action, de nanars, mais aussi et c’est bien là ce qui le démarque de ses collègues action heroes, de films récompensables et récompensés, tel que Rocky et Rambo (avant de devenir une série de films décérébrés dès le deuxième opus).

Interprété par Sandra Bullock, qui a explosé en 1994 avec le film Speed mais à qui je ne pardonnerais jamais sa suite et vue dernièrement dans Bird Box sur Netflix, le lieutenant Lenina Huxley, grande fan des années 90 comme en témoigne son poster de l’Arme Fatale, ses figurines Batman et Joker de Tim Burton dans son bureau, décide, accompagnée de ses collègues policiers, de décongeler Spartan en 2032 pour leur prêter main forte suite à l’évasion de Phoenix. Le John se réveille alors dans un monde fascisto-utopiste , à mi-chemin entre Bienvenue à Gattaca et Mon Petit Poney où il est interdit de dire des gros mots, de se toucher et où on utilise des coquillages en lieu et place de papier toilette.

Ours en peluche

Demolition Man est réalisé par Marco Brambilla, qui, contrairement à beaucoup d’entre nous, peut se vanter de posséder une fiche Wikipedia, d’avoir réalisé Demolition Man et c’est à peu près tout pour sa contribution au cinéma. En revanche, la vraie star de l’équipe technique n’est autre que Joël Silver. Pour peu que l’on s’intéresse au cinéma des années 80,90, on ne peut pas passer à côté de son nom tant il a produit une liste ahurissante de blockbusters, allant de Predator à Matrix en passant par Piège De Cristal. Autant dire que cette personne est mon fond de commerce et que je ne peux que le remercier pour ça.

Petit clin d’œil à monsieur Darbois, qui prend la place d’Alain Dorval, doubleur officiel de monsieur Stallone, dans le rôle de John Spartan.

Alors, c’est valable ?

Si l’on excepte un film qui voue sa vie à la punchline, un Wesley Snipes qui cabotine comme jamais, malheureusement souvent desservi par une VF qui confond souvent humour noir et vulgarité gratos, un horrible thème signé Sting (probablement les prémices de ses futures collaborations avec Shaggy et Gims…), alors oui, Demolition Man est très cool. Il ressemble en beaucoup de points à Last Action Hero, tant son personnage principal est caricatural, autant dans ses attitudes que dans ses actions.

D’ailleurs, les deux films étant sortis la même année se répondent via une blague où Stallone aurait incarné le Terminator dans le monde de Last Action Hero et où Schwarzy aurait été président des États-Unis dans celui de Demolition Man. Ça tire, ça explose, ça saute au ralenti, le tout servi par un scénario un chouia bas du front. Le cahier des charges est parfaitement respecté pour n’importe quel film d’action des années 90. Mais putain, comment on les utilise ces foutus coquillages ??!!?

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