Fiche
D’après les romans de Thomas Harris | |
Titre |
Hannibal
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Créateur | Bryan Fuller |
Showrunner | Bryan Fuller |
Acteurs | Hugh Dancy, Mads Mikkelsen, Caroline Dhavernas, Laurence Fishburne, Hettienne Park |
Acteurs récurrents | Raúl Esparza, Gillian Anderson, Cynthia Nixon |
Titre original | – | Saison |
1
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Pays | États-Unis | Nombre d’épisodes | 13 |
Genre | Drame, Mystère, Policier, Thriller | Format | 42mn |
Diffusion d’origine | 28 février 2014 | Chaîne | NBC |
La relation étrange entre le célèbre psychiatre Hannibal Lecter et l’un de ses patients, un jeune profiler du FBI nommé Will Graham, torturé par sa fascination dévorante pour les serial killers. |
Critique
Après une prometteuse première saison se terminant sur un excellent cliffhanger, la série Hannibal revient pour une deuxième saison. Celle de la confirmation ?
Attention, la critique contient des spoilers, car il s’agit ici de donner mon avis sur la saison et non pas de donner envie de commencer la série. Pour cela, il vaut mieux se rediriger vers la critique de la première saison (c’est par ici) ou aller directement vers la conclusion.
La saison 2 d’Hannibal envoie du lourd dès les premières minutes avec un combat d’anthologie entre ce très cher Docteur Lecter et, surprise, Jack Crawford. Les chorégraphies sont impeccables et la réalisation reste toujours hallucinante avec ses ralentis jouissifs. Certains plans semblent même sortir d’une bande dessinée (stylée en plus) ou d’un blockbuster de très haut niveau (sans Parkinsonien pour tenir la caméra). D’emblée, le ton est donné et nous rappelle que nous sommes devant une série majeure. Je me suis alors dit : « On ne va pas s’emmerder cette saison. ».
Et je ne me suis pas trompé. Cette nouvelle saison délaisse ses épisodes spin-off se concentrant sur le serial killer du jour (mis à part dans les premiers épisodes) pour mieux se consacrer à Will Graham désormais en prison et portant le célèbre masque « samouraï » emblématique d’Hannibal Lecter.
Alors qu’on croit Will mal barré, on est surpris de voir qu’il commence à rentrer dans le jeu de Lecter pour trouver une voie de sortie, ce qui amène une deuxième partie de saison de très haute volée multipliant les twists jouissifs comme Alana qui couche avec Hannibal ou les « meurtres » de Will.
Cette deuxième partie de saison est aussi l’occasion de rencontrer un magnifique salaud, le fameux Mason Verger (celui qui emmerde Hannibal et Clarice dans le film Hannibal). Assurément, un des personnages forts de cette nouvelle saison grâce à son interprète Michael Pitt et sa coiffure à la David Lynch. Et puis bon, on ne peut que kiffer un méchant qui découpe son propre nez avant de le bouffer. No more finger in the nose for Mason.
Malgré tout, j’ai été déçu par l’épisode final. Si le tragique du dénouement est ébouriffant (on peut difficilement faire plus noir), l’apparition d’Abigail est légèrement what’s the fuckienne (déjà que cette saison était parfois limite sur ce côté) sans compter qu’au bout du compte, ça n’apporte pas grand-chose : elle balance Alana et se fait égorger. Génial… Par contre, la scène post-générique (oui, même Hannibal s’y met), c’est un peu n’importe quoi… Du Maurier ? Sérieusement ?
Il n’empêche que ce final reste d’un excellent niveau, car il prend une autre direction que celle qu’on attendait. Personnellement, j’étais persuadé qu’Hannibal allait être arrêté suite à un duel dantesque et à mort avec Will Graham, et voilà qu’il s’en sort ?! En tout cas, ça ne donne qu’une envie, rempiler pour la nouvelle saison (surtout pour voir qui est mort et qui ne l’est pas, 🙂 ). Bryan Fuller affirme déjà vouloir changer la dynamique du show, ce qui n’est pas plus mal pour lui permettre de trouver un nouveau souffle.
Conclusion
Une saison 2 plus spectaculaire avec beaucoup de twists, tout en conservant les qualités de la saison précédente. On peut déjà admirer une tentative de renouveler le spectacle au lieu de s’enliser dans la routine. Convaincant. | |||
+ | – Réalisation et musique toujours aussi inspirées – Saison plus spectaculaire – Mason Verger |
– | – Final légèrement too much – Parfois ça veut tellement faire stylé que ça en fait trop |
8/10 |