Allergique aux Farrelly s’abstenir !
Titre original : Hall Pass
Réalisé par les frères Bobby Farrelly et Peter Farrelly (Mary à tout prix, Fous d’Irène)
Avec Owen Wilson (le meilleur ami de Ben Stiller), Jason Sudeikis (l’amoureux mémorable dans Chasseur de Primes), Jenna Fischer (Pam dans The Office) et Christina Applegate (la compagne de Ron Burgundy).
Date de sortie cinéma : 27 avril 2011
Long-métrage américain
Genre : Comédie
Durée : 1h45
Distributeur : Warner Bros. France
Rick et Fred sont mariés depuis de longues années. Ils ont totalement oublié leur vie de célibataire et sont persuadés pouvoir avoir toutes les filles du monde. Exaspérées leur femme leur donne un BAT, une semaine hors mariage. Le rêve commence…
Le retour des deux frères
Les frères Farrelly ont un humour spécifique à eux. Très lourd, très salace, on aime ou pas. Mais si dans leurs premiers long-métrages, il y a cette alchimie qui rendait leur film instantanément bon que ce soit Mary à tout prix ou Fous d’Irène (personnellement, de loin le meilleur Farrelly). Depuis un bout de temps, les deux frères galèrent pour retrouver leur illustre d’antan : Les femmes de ses rêves était plutôt drôle mais s’enlisait très vite, Deux en un était incroyablement peu propice à faire rire, L’amour extra-large était mignon mais souffrait d’une certaine complaisance.
Qu’en est-il pour BAT ?
Le film est très bien mené au début du film, on se marre bien avec Rick et Fred. Certaines blagues sont tout simplement énormes mais attention à ne pas amener vos gosses de moins de 10 ans vu la crudité de certaines répliques (au moins ils ont eu la présence d’esprit de métaphoriser la chose mais ne prenons pas nos chers petites têtes blondes pour des abrutis).
Puis quel pied, les aventures de Rick et Fred avec leurs potes dont Flats joué par J.B. Smoove (que j’ai adoré dans Larry et son nombril, Curb Your Enthusiasm en VO, une des meilleurs séries comiques existantes).
Et le film s’enlise complètement pour juste se réveiller par sursaut
Une fois que les potes laissent tomber Rick et Fred, le film devient incroyablement nunuche et peu drôle à l’exception de certaines blagues dont celle du salon de massage et le club de gym (en fait ce sont les seules).
L’arrivée de Richard Jenkins (le père inoubliable dans Six Feet Under, un des meilleures séries au monde) sera l’occasion d’une des meilleures scènes du film où il explique les rouages de la drague à Rick et Fred. Après son départ le film rechute pour ne se réveiller qu’après le générique avec une des meilleurs blagues du film avec, comme par hasard, un des amis de Rick et Fred…
Notons aussi Pam, zut, Jenna Fisher… J’ai vraiment du mal à la voir autrement que son personnage dans The Office à tel point que je me disais parfois « Mais quelle pétasse, elle trompe Jim ».
Aussi, je ne sais ce qu’ils ont foutu avec l’auto-bronzant dans le film mais c’est effroyable!
Allergique aux Farrelly s’abstenir! Les fans se régaleront.
Pas le meilleur des Farrelly, il se consomme toutefois avec un petit plaisir grâce à de très bonnes blagues et un casting aux petits oignons comme seuls les deux frères savent le faire.
Sa scène culte : le sketch post-générique.
Note : 5/10