Critique du blu-ray de Demolition Man de Marco Brambilla (le mec qu’a fait que deux films de sa vie) avec Sylvester Stallone (le papy qui dessoude encore des méchants à 60 ans passés), Wesley Snipes (le mec qui a fait de la prison pour fraude fiscale), Sandra Bullock (qui a réussi l’exploit d’être élue pire actrice et meilleure actrice la même année !), Benjamin Bratt (le mec cantonné au rôle de beau gosse de comédies romantiques ou de jouer dans de gros nanars) et avec les apparitions de Rob Schneider (un des potes de Sandler) et Jack Black (le mec qui nous a fait des cours de Rock).
A Los Angeles, John Spartan (Sylvester Stallone) arrête un psychopathe nommé Simon Phoenix (Wesley Snipes) mais il est accusé d’homicides involontaires. Il est donc condamné à une peine de 70 ans dans une cryostase (il est gelé à la Hibernatus).
40 ans plus tard, le criminel Simon Phoenix s’évade. Les policiers de cette époque (dont le dernier meurtre remonte à 2010) ne sont plus en mesure de rivaliser contre Phoenix. Une seule solution, le seul homme qui a réussi à l’arrêter… John Spartan.
Une idée du futur originale et fun
La chose dont je ne me lasse jamais dans Demolition Man, c’est cette utopie où on ne peut plus dire de gros mots (sous peine de se prendre une amende), où tous les restaurants sont des Pizza Hut, où Schwarzenegger a été président des États-Unis (Stallone continue à se foutre de sa gueule dans The Expendables), où les tubes sont des pubs télé des années 70 et où le sexe se fait sans contact et à l’aide de machine.
10 ans après l’avoir vu pour la première fois, je prends toujours un plaisir à me replonger dans cet univers. Un classique des films de science-fiction.
Un méchant hors du commun
Que serais Demolition Man sans Wesley Snipes ? Encore plus flippant quand on sait que le rôle du méchant avait d’abord été donné à Jackie Chan (mais ce dernier refusait de jouer un méchant). Jackie Chan en Simon Phoenix, ça ne le fait pas du tout ! En tout cas avec ce film, Snipes a pris une place à part dans mon cœur avec aussi son personnage de Blade.
Un excellent actioner
Un bon actioner se doit de comporter des scènes d’actions efficaces et de répliques totalement cultes. Demolition Man remplit ses objectifs avec brio. On ne compte pas les scènes d’actions réussies (la bagarre du début, dans le musée d’armement, la course poursuite entre une voiture du futur et une Oldsmobile des seventies et la scène finale en passant par le combat de Phoenix contre six gardes). Quant aux répliques, elles sont depuis longtemps entrées dans la légende :
- « Paix et félicité, John Spartan »
- « Un dingue pour en arrêter un autre »
- « Il fait froid ici… Ou ça vient d’moi ? »,
- « Simon a dit : crève ! »,
- « On est des policiers ! On est pas formés pour faire face à ce genre de violence ! »,
- « Tu vas regretter ça le restant de ta vie c’est-à-dire deux secondes. »
- « – Soyez heureux. – Soyez enculé. »
Le blu-ray
Dans la ligne Warner Blu Line donc à 15 euros maximum, vous avez le film en excellente qualité mais des bonus moisis (un commentaire audio et une bande annonce même pas en HD). Mais au moins vous en aurez pour votre argent niveau technique.
L’actioner par excellence. Servi par un excellent duo Stallone/Bullock contre un méchant dont le charisme a peu d’égal, Simon Phoenix dans un futur original.
Demolition Man est devenu un classique qui n’a pas du tout vieilli. A voir et à revoir jusqu’à plus soif (ou irritation des yeux).
Sa scène culte : le réveil de John Spartan dans le futur.
Film : 8/10
Un blu-ray pas cher pour une bonne qualité technique. N’espérez rien niveau bonus.
Image : 8/10
Son : 7/10
Bonus : 2/10