Les films des studios Ghibli m’ont toujours fait rêver. Que ce soit Princesse Mononoké, Le Tombeau des Lucioles, le Voyage de Chihiro ou le petit dernier, Ponyo sur la falaise. Arrietty promet moult enchantements et un univers rêveur.
Cho est un jeune garçon, il souffre d’une maladie au cœur. Avant son opération, il est envoyé chez sa grande tante loin de tout stress. Mais il découvre dans son jardin, une petite personne: Arrietty.
Arrietty fait partie des Chapardeurs, ces derniers vivent dans les maisons des humains et leur volent le nécessaire pour survivre, que ce soit un morceau de sucre ou un mouchoir. Les Chapardeurs ont aussi fait la promesse de ne se jamais montrer aux humains.
Mais Arrietty rompt cette promesse et se montre à Cho, une nouvelle amitié nait.
La patte Ghibli est bien là …
Les fans ou ceux qui ont déjà vu une fois un film de ce studio reconnaitront sans mal leur touche. Que ce soit les décors, les visages des personnages (le visage de Cho a déjà été vu plusieurs fois dans les Ghibli) ou le sujet abordé, une thématique sur l’écologie (les Chapardeurs étant une espèce en voie de disparition).
Le niveau musical est excellent comme toujours. Mais cette fois-ci, une artiste française, la Bretonne Cécile Sorbel, est derrière. Ses mélodies nous enchantent donnant beaucoup de charme au long-métrage.
… mais il manque sa magie.
Déjà l’histoire n’avait rien de novateur pour moi ayant déjà vu une autre adaptation du roman de Mary Norton (The Borrowers ou Les Chapardeurs en VF) « Le petit monde des Borrowers » sorti en 1996. Seul le traitement change, du coup j’ai trainé durant le film une désagréable sensation de déjà-vu.
En plus de cela, l’histoire ne m’attire pas des masses. Je lui préfère de loin les mondes féériques ou étranges des précédents Ghibli comme Princesse Mononoké ou Le Voyage de Chihiro. Ici point de sorcière maléfique ou d’esprit de la forêt. La seule méchante sera une femme de ménage un peu stupide.
Le film souffre aussi de ses personnages peu intéressant, Arrietty n’étant qu’une caricature de l’adolescente qui veut découvrir le monde, ses parents demeurent classiques (le père baroudeur et la mère fofolle et passablement agaçante). J’ai beaucoup aimé le personnage de Cho, sa maladie du cœur l’obligeant à rester impassible quoiqu’il arrive.
Bien en deçà de ce qu’on pouvait attendre d’un Ghibli, il fait partie de leurs œuvres mineures comme Les Contes de Terremer. On dispose d’un agréable petit film d’aventure sur une famille de taille minuscule qui vivait sous le plancher d’humains.
Sa scène culte : aucune.
Note : 5/10