Doomguy Vs. The Army of Darkness
Fiche
Titre | Doom : The Dark Ages | ||
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Éditeur | Bethesda Softworks | Développeur | id Software |
Plate-forme | Microsoft Windows, PlayStation 5, Xbox Series | Date de sortie | 15 / 05 / 2025 |
Joué sur | PlayStation 5 | Genre | Action, Fantastique, Horreur, Science fiction |
Critique
Après la fin en apothéose de Doom : The Ancient Gods, je me demandais ce que pouvait bien nous réserver la saga pour la suite ? Finalement, il aura été décidé de pondre un préquel. L’occasion de découvrir une ambiance moyenâgeuse et un Doom Slayer ayant « régressé ». Bon, si vous me lisez un peu, vous savez peut-être que je ne tiens pas les préquels en haute estime, car je n’y vois pas un grand intérêt narrativement parlant. C’est même plus un signe de paresse pour moi. M’enfin, testons (ça reste un Doom quand même !).
Le gameplay, s’il ne change pas des masses, s’accompagne de nouveautés sympathiques. À commencer par un bouclier donnant la sensation d’être un Captain America combattant l’armée de Méphisto (d’ailleurs, il va pas tarder à arriver dans le MCU, lui) et permettant d’apporter de la diversité dans les affrontements. Curieusement, j’ai même l’impression que le Doom Slayer est encore plus puissant qu’avant, vu son dynamisme.
On notera également l’arrivée des champs de bataille, sortes de petits mondes ouverts permettant de cumuler plusieurs arènes. Cela donne une petite liberté quant à la manière d’enchaîner les combats tout en explorant pour découvrir les secrets cachés. Mais, franchement, je ne trouve pas que ce soit un ajout spécialement marquant, car on perd pas mal en rythme à force d’enchaîner les allers-retours. Je préfère la frénésie des niveaux en mode couloir. À la limite, s’ils avaient offerts la possibilité de se balader un peu et discuter histoire d’enrichir le lore.
Pacific Rim Vs. The Army of Darkness
Ce n’est pas le seul ajout, car on nous offre également des phases à dos de dragon et à l’intérieur d’un Jaeger (dédicace au directeur créatif de la renaissance de Doom, Hugo Martin, qui a participé au film Pacific Rim, 2013). Ces deux phases se révèlent assez anecdotiques, car manquant de sensation. Pire, il y a comme un sentiment de rigidité à bord du Jaeger. Dommage de ne pas s’être inspiré de Panzer Dragoon pour les passages avec le dragon, cela aurait pu donner quelque chose de très cool.
Au moins, le dragon permet d’offrir un moment émouvant au niveau de l’histoire. Une belle séquence bien cool à la hauteur de la furia du Doomguy. Tant que j’y suis, je vais en profiter pour parler de l’histoire de The Dark Ages. Comme d’habitude, il ne faut pas s’attendre à des folies. Ça reste de la série B basique avec un Doom Slayer toujours aussi badass (ses introductions au début du jeu sont kiffantes). Il y a une volonté d’enrichir un peu l’univers, mais ça reste, à mon goût, trop light pour être réellement intéressant.
« C’est qui, lui ? »
Mon plus gros problème, c’est que je ne savais pas où j’en étais par rapport à l’intrigue des précédents Doom. On est là dans un univers médiéval avec un Slayer sous le contrôle des Maykr sans que je ne comprenne pourquoi. On a des nouveaux personnages « médiévaux » parachutés sans explications. Sans oublier un méchant démon, son bras droit et son armée.
Bref, c’était le bordel dans ma tête et, au final, tel le Slayer, je me suis contenté de foncer tête baissée pour faire un carnage dans l’armée des démons. Du bourrinage pur et dur. Dommage tout de même de ne pas avoir profité pour enrichir la narration. Par contre, j’ai bien aimé la fin, surtout les combats contre les boss finaux, même si elle n’a rien d’extraordinaire. D’ailleurs, le bestiaire de cet épisode ne m’a pas spécialement marqué. Je n’ai pas eu l’impression (je peux me tromper) d’avoir eu de nouveaux ennemis à part les nouveaux boss.
Par Christophe Menat espérant un retour vers le futur ou carrément un Quake.
Conclusion
The Dark Ages tente d’innover la formule Doom en y ajoutant le bouclier de Captain America et des phases (anecdotiques malheureusement) avec un dragon et un Jaeger. Ça reste toujours aussi furieusement fun, même si l’histoire aurait mérité un meilleur soin. Et puis, bordel, faut arrêter avec les préquels. |
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8/10 |