Critique : The Good Place (2016 – 2020)

Vous êtes au Bon Endroit

Fiche

TitreThe Good Place Titre VO
CréateurMichael Schur
Acteurs Kristen Bell, Ted Danson, Jameela Jamil, William Jackson Harper, Manny Jacinto, D’Arcy Carden
Nombre de saisons4 Nombre d’épisodes54
Date de sortie30 / 01 / 2020 Durée22 mn
GenreComédie ChaîneNBC

À sa mort, l’égocentrique Eleanor Shellstrop se retrouve par erreur dans un monde paradisiaque. Déterminée à y rester, elle va tenter de devenir une meilleure personne.

Critique

Le soir avant de dormir, j’ai ma routine. Regarder un épisode d’une sitcom histoire de me mettre dans un mood facilitant la plongée dans les bras de Morphée. Là où se trouve toute la difficulté est de ne pas prendre une sitcom donnant envie de binge-watcher les épisodes. Ainsi, j’avais fait des séries comme That ’70s Show (1998), Ma famille d’abord (2001), Mariés, deux enfants (1987), Young Sheldon (2017) et j’en passe. Finalement, à force d’en voir, je me retrouve avec un choix de nouveautés de plus en plus restreint. C’est donc un peu par défaut que j’ai démarré The Good Place.

Bon, c’était une grosse connerie. Car à la fin de chaque épisode, il y avait cette furieuse envie de lancer l’épisode suivant. Du coup, j’ai dévoré les quatre saisons en quelques semaines et, maintenant, Morphée me fait la gueule, car elle se sent délaissée. Bref, c’était un peu tendu.

La Folle Histoire de l’au-delà

The Good Place, c’est avant tout une série maîtrisée de bout en bout avec quatre saisons, comme cela était prévu depuis le début. Le tout sur un sujet original où il est question de l’après-vie. Le traitement est également original dans le sens où l’on évite les péripéties inhérentes au genre. Il y a également un final totalement dingue pour la première saison. Pour l’anecdote, il s’agit d’une série créée par Michael Schur. Ce mec est un peu un poids lourd car il est producteur sur The Office (US), Master of None et Brooklyn Nine-Nine et showrunner pour Parks and Recreation. Clairement, son CV force le respect.

Au niveau de la comédie, c’est, sans surprise, une grosse réussite. Néanmoins, il faut tout de même souligner sa excellente troupe, à la manière justement de The Office, Parks and Recreation ou Brooklyn Nine-Nine, où chacun va affirmer son identité et son humour. C’est la grande force des meilleures séries comiques : un casting où chacun s’emboîte autour de situations ou répliques hilarantes. Pour The Good Place, c’est mission accomplie avec brio. À tel point qu’il m’est impossible de dégager un MVP.

Le seul défaut que je trouve à cette série, c’est que la saison 3 peine un peu par rapport aux autres saisons, mais cela reste assez mineur. Au passage, une petite anecdote. J’ai écrit cette critique avant d’avoir fini la série. En effet, j’étais persuadé l’avoir finie alors qu’il me restait, en fait, deux épisodes. La faute au système de téléchargement automatique de Netflix qui ne m’a pas téléchargé les deux derniers. Heureusement que je m’en suis rendu compte en finalisant cette critique, car j’aurais loupé ce très bel épisode final.

Par qui se demande quoi regarder, surtout qu’il faut éviter de s’embrouiller à nouveau avec Morphée.

Conclusion

The Good Place est une véritable petite pépite dans le registre de la comédie. Autour d’un sujet original, traité de manière intelligente, et avec un casting dont l’alchimie est palpable, la série de Michael Schur délivre quatre saisons maîtrisées et prévues depuis le début.

+

  • Sujet original
  • Traitement original
  • Casting attachant
  • Pas mal de bonnes blagues

  • Une saison 3 un peu en-deçà
8/10
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