Ouf, c’est aussi réussi que le premier
Fiche
Titre | Balle perdue 2 | Titre VO | – |
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Réalisateur | Guillaume Pierret | Scénariste | Guillaume Pierret |
Acteurs | Alban Lenoir, Stéfi Celma, Pascale Arbillot, Sébastien Lalanne, Jérôme Niel | ||
Date de sortie | 10 / 11 / 2022 (Netflix) | Durée | 1h 40 |
Genre | Action, Policier, Thriller | Budget | – |
Maintenant qu’il a blanchi son nom, Lino, mécanicien de génie, n’a plus qu’une idée en tête : se venger des flics corrompus qui ont tué son frère et son mentor. |
Critique
Savoir qu’une suite à Balle perdue a été mise en chantier. Mieux, savoir que deux suites au minimum (oui, oui) ont été mises en chantier ne représente aucune surprise, car le film français de Netflix a été une belle surprise en faisant une véritable proposition pour le genre. À savoir un film d’action reposant sur ses cascades, et quelles cascades, le tout sans renfort d’effets numériques. On avait aussi mal pour les cascadeurs que pour les voitures.
Du réel et que du réel
Cette suite, avec toujours Guillaume Pierret à la réalisation et au scénario, se contente de réappliquer exactement la même formule. Pour le coup, j’ai envie de dire encore plus fort et encore plus puissant, mais je ne me souviens pas assez du premier pour pouvoir m’attaquer au jeu de la comparaison. Quoiqu’il en soit, je ressors du visionnage de Balle perdue 2 avec le même constat : c’est toujours aussi puissant au niveau des cascades. J’annonce tout de même une énorme préférence pour le premier combat du film où la rage du héros renvoie aux meilleures heures du diptyque The Raid. Pauvres os.
À chaque fois que l’action démarrait, je m’accrochais à mon canapé. J’adore le fait qu’ils sont à fond dans les effets pratiques. Certaines scènes sont si spectaculaires que j’ai envie de dire que des retouches numériques ont été appliquées, mais si c’est le cas alors chapeau, car je n’ai rien vu. Bref, à ce jeu, c’est le Top Gun : Maverick français. Et c’est un super compliment !
On joue à chat ?
Au niveau de l’histoire, c’est encore plus nawak. Même si on serait tenté de prendre un raccourci et dire qu’ils en ont rien à branler, ce ne serait pas tout à fait vrai. En effet, il y a un effort pour installer à ce qui ressemble à un jeu du chat et de la souris avec plusieurs camps en même temps, ce qui amène un bordel jouissif où l’identité du chat switche souvent. Il manque juste un peu plus de crédibilité dans l’ensemble (mais en veut-on vraiment ?) et une réelle implication émotionnelle pour que ce soit parfait.
En relisant ma critique du précédent, j’ai constaté que j’avais affiché le jeu d’acteur comme défaut. Sur cette suite, ça ne m’a pas marqué. Au contraire, je les ai tous trouvés convaincants dans leur rôle, en plus d’avoir un look badass. Mention spéciale à Stéfi Celma à ce registre, elle a sa place au Wakanda en tant que femme non seulement au look génial, mais en plus superbement badass tout en affichant ses émotions. Alban Lenoir campe un personnage plus « cliché », mais le héros « cro-magnon » a des beaux jours devant lui. À noter un excellent spécimen dans le genre méchant cafard capable de survivre à l’apocalypse.
Par Christophe Menat déjà chaud patate pour le 3.
Conclusion
Une suite dans la lignée du premier opus. Donc si t’as aimé, tu vas aimer. Si t’as kiffé, tu vas kiffer. Si t’as détesté, tu vas détester. Si… t’as vraiment besoin que je continue ? Bref, de l’efficacité pure dans les scènes d’action offrant des moments trépidants, le tout sur une histoire basique mais avec suffisamment de bonnes idées pour accrocher. |
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7/10 |