Fiche
Créateur | James Manos Jr |
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Acteurs (Personnages) | Michael C. Hall (Dexter Morgan), Jennifer Carpenter (Debra Morgan), Desmond Harrington (Joey Quinn), C.S. Lee (Vince Masuka), Lauren Velez (Maria Laguerta), David Zayas (Angel Batista), James Remar (Harry Morgan), Colin Hanks (Travis Marshall), Edward James Olmos (Professeur Gellar) |
Pays | États-Unis | Format | 52mn |
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Genre | Drame, Policier, Thriller | Chaîne | Showtime |
Nombre d’épisodes | 12 |
Brillant expert scientifique du service médico-légal de la police de Miami, Dexter Morgan est spécialisé dans l’analyse de prélèvements sanguins. Mais voilà, Dexter cache un terrible secret : il est également tueur en série. Un serial killer pas comme les autres, avec sa propre vision de la justice. |
Critique
Encore une saison pour le serial killer le plus sympathique de tous les temps et mine de rien, nous en sommes déjà à la sixième. Parmi les bonnes nouvelles de cette saison, c’est qu’il n’en restera plus que deux une fois celle-ci visionnée (le show s’arrêtera l’année prochaine, à la fin de la saison 8). On se dit que l’histoire pourra enfin s’accélérer et tourner autour du grand moment attendu : le jour où le côté sombre de Dexter sera rendu publique et ça pourrait arriver plus vite qu’on ne pense. La fin de la saison 6 ne laisse présager aucun doute.
Parmi les bonnes nouvelles de cette saison, on comptera sur un Debra qui évolue beaucoup autant professionnellement qu’émotionnellement pour un résultat pour le moins détonnant.
Avoir introduit une relation amoureuse entre Debra et Dexter est un procédé génial permettant de pousser le vice encore plus loin et en parfait accord avec le final.
Terminée, l’intrigue secondaire vue et revue du flic qui enquête sur Morgan Dexter. Il était temps surtout vu la redondance. La série s’ajoute une réflexion religieuse plutôt intéressante même si au fond ça reste superficielle au moins, on a un personnage intéressant, le prêtre. La relation entre Dexter et son fils (trop mignon en passant) s’épaissit et laisse présager beaucoup de choses.
Le nouveau serial killer promet beaucoup, il se base sur l’Apocalypse pour mettre en scène ses meurtres (les tableaux sont magnifiques). On ne peut pas faire plus terrifiant comme tueur mais malheureusement le procédé est rapidement foiré à cause d’un bad guy faible (on est bien loin du tueur au camion frigorifique et de Trinity).
Surtout le scénario autour du tueur s’ajoute un twist se voulant percutant mais malheureusement beaucoup trop prévisible (je l’avais deviné au bout du cinquième épisode alors qu’il n’est dévoilé qu’à la fin du neuvième).
Franchement comment ne pas le deviner surtout qu’en face Dexter est accompagné de son père adoptif et durant un épisode de son frère. Surtout en voyant que Gellar n’interagit avec personne, personne ne le regarde non plus, ni même la serveuse qui couche avec Travis, tout comme la prisonnière enlevée n’entend pas sa voix. Le comble survient lorsque Gellar apparaît de nulle part pour converser avec Travis. Surtout aussi, on ne voit jamais Gellar commettre un meurtre directement.
Surtout lorsqu’on voit que le méchant n’est pas celui qu’on croit, confirmé par un excellent monologue final.
Conclusion
Une nouvelle saison pour Dexter qui n’innove en rien. Des qualités et des défauts comme chacune des saisons. Vivement que la série s’accélère au lieu de drifter sur place sans jamais oser quelconques remous hormis lors des fins de saisons (et celle de la saison 6 promet beaucoup mais méfiance, celle de la 4 aussi pour pas grand chose au final). | |||
+ | – Debra évolue – quelques bonnes idées – la fin de la saison |
– | – serial-killers prometteurs mais non – gros twist prévisible – tourne en rond |
6/10 |