Alexandre buried Mélanie
Fiche
Titre | Oxygène | Titre VO | – |
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Réalisateur | Alexandre Aja | Scénariste | Christie LeBlanc |
Acteurs | Mélanie Laurent, Mathieu Amalric, Malik Zidi | ||
Date de sortie | 12 / 05 / 2021 (Netflix) | Durée | 1h 41 |
Genre | Drame, Fantastique, Science fiction, Thriller | Budget | – |
Enfermée dans une unité cryogénique, Liz tente désespérément de se souvenir de son identité et de s’échapper avant d’être à court d’oxygène. |
Critique
Un nouveau film de l’Alexandre Aja dont j’attends le Cobra depuis maintenant plus d’une décennie pour Netflix ? I’m in ! Sans discussion possible. Il faut dire que le bonhomme a un véritable talent. Si tous ses films ne sont pas excellents, ils méritent à minima un visionnage. Ce qui n’est pas le cas de tous les réalisateurs.
Seul bémol, la perspective de revivre Buried aux côtés de Mélanie Laurent. Elle est une des rares actrices dont la tête ne me revient pas. C’est assez déconcertant, car il n’y a aucune logique derrière, c’est juste que je ne peux pas… Alors quand je sais que je vais devoir me la coltiner en gros plan pendant une heure et demie, il y a de quoi grincer des dents. Mais bon, Aja quoi ! Au pire, j’irais chez le dentiste.
Étonné par Laurent
À ma grande surprise, j’ai été épaté par le jeu de Mélanie Laurent. Heureusement vu que, devant la caméra, elle porte le film à elle toute seule. Quoiqu’il en soit, elle aura réussi à m’accrocher pendant une heure et demie sans m’agacer, ne serait-ce une seconde. Exceptionnel, et une belle preuve concernant la réussite de sa performance. Ben ouais, quand un détracteur souligne ta perf’, c’est que t’as fait du bon taf quelque part.
Quant au côté huis-clos dans un cercueil, le réalisateur Alexandre Aja réussit à imposer une mise en scène dynamique permettant d’éviter une certaine lassitude. Néanmoins, il triche un peu quand même via l’emploi régulier des souvenirs permettant de s’extirper un temps du cercueil. Si ces souvenirs permettent de souffler, elle casse malheureusement l’aspect « claustrophobie » de l’histoire. Je note également certains plans de très haute volée avec un souffle épique bien lourd comme il faut. Dommage que ce soit contrebalancé par des plans dont l’aspect kitsch casse un peu le délire. D’autant plus agaçant qu’ils n’étaient pas franchement indispensables.
Démarre comme Buried puis part vers d’autres cieux
Néanmoins, la plus grande force d’Oxygène réside dans son scénario. Il traînait dans des tiroirs depuis un moment malgré sa présence dans la prestigieuse Black List. Anne Hathaway et Noomi Rapace avaient même été attachées dans le rôle principal. Finalement, Netflix a récupéré les droits et a offert la possibilité à Aja de le faire en français. Ce dernier s’y est mis, car c’était sacrément pratique à tourner en temps de covid. Puis, ça fait passer le temps.
Bref, on part sur des rails classiques façon Buried. Alors que je pensais trouver le temps long vu le côté très classique de la première demi-heure, Oxygène bifurque pour partir vers des cieux bien moins traditionnels. Je n’en dis pas plus, car c’est le genre de film qui bénéficie beaucoup de l’effet de surprise. Restent alors certains détails qui m’ont fait tiquer question cohérence, mais de rien de pénalisant.
Par Christophe Menat installant définitivement Alexandre Aja comme une de ses valeurs sûres.
Conclusion
Partant sur un pitch similaire à celui de l’excellent Buried avec Ryan Reynolds, Oxygène s’oriente finalement (et tant mieux) vers d’autres directions et m’a amené sur des sentiers vraiment cools avec une surprise : j’ai apprécié le jeu de Mélanie Laurent, alors que normalement je ne peux pas la blairer. Bref, un bon film comme d’habitude avec Alexandre Aja. |
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7/10 |