Réunir le geek et ses enfants
Fiche
Titre | Flora & Ulysse | Titre VO | Flora & Ulysses |
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Réalisateur | Lena Khan | Scénariste | Brad Copeland |
Acteurs | Matilda Lawler, Alyson Hannigan, Ben Schwartz, Danny Pudi | ||
Date de sortie | 19 / 02 / 2021 (Disney+) | Durée | 1h 35 |
Genre | Aventure, Comédie, Famille | Budget | – |
Après avoir secouru un écureuil qu’elle nomme Ulysse, Flora découvre qu’il possède des pouvoirs uniques de super-héros qui les entraînent dans une série de rebondissements pleins d’humour et d’action et qui finiront par changer la vie de Flora – et sa vision des choses – pour toujours. |
Critique
En temps normal, je n’aurais même pas daigné jeter un coup d’œil à ce Disney+ Original respirant fort le film enfantin. Mais, ils sont malins chez Mickey. Qu’est-ce qu’ils font, ces petits vicieux aux grandes oreilles ? Dès les premières images de la bande-annonce, ils invoquent la toute-puissance des images de comics Marvel. Ma kryptonite. Affaibli tel un vulgaire Slipman, j’ai succombé.
Flora & Ulysse semblait parler directement dans mon coeur. Déjà avec un casting fleurant bon le geek entre Alyson Hannigan de Buffy contre les vampires, American Pie (la flûtiste à l’inoubliable anecdote du camp d’été) et How I met your mother et Danny Pudi de la sitcom Community. On peut également compter sur Ben Schwartz, second rôle récurrent de Parks and Recreation. Bref, mon adolescence.
Références à gogo
Mais bon, ce n’est pas ça qui aura fait vibrer la corde geek. Juste une note. Le reste de la mélodie aura été chantée par les nombreuses références geek à la sphère super-héroïque. Déjà, les fameuses images des comics Marvel dont je parlais, mais également des visions super-héroïques assez funs, des engueulades pour savoir qui est le plus fort entre Spider-Man et Incandesto, un gamin aveugle dont le look m’a fait hurler « Daredevil ! » façon Leo dans Once Upon a Time… in Hollywood, un personnage portant le doux nom de Stanlee sans oublier une sonnette dont la tonalité est celle de la Marche Impérale from Star Wars. Pour couronner le tout, une référence directe à une des meilleures répliques d’Avengers: Endgame.
Malgré tout, ça n’aura pas suffit pour que je m’éclate totalement. Il faut dire que l’ensemble a bien du mal à s’emballer. J’étais vraiment devant un petit film sans prétention et vu des dizaines de fois par le passé sous une autre forme. L’intrigue, malgré un bon starting, cumule tous les poncifs possibles entrecoupés de gags un peu mollassons (même si « Matt Murdock » était marrant) au point de me faire pousser un soupir. Reste qu’on ne voit pas trop passer le temps.
Par Christophe Menat choqué quand il s’est rendu compte que « Matt Murdock » était le gamin flippant de The Haunting of Bly Manor.
Conclusion
Flora & Ulysse m’a marqué par ses nombreuses références geeks. Malheureusement, ça n’a pas suffit pour masquer, à mes yeux, un récit affligeant de banalité. Dommage. |
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5/10 |