Quand le spin-off égale l’original
Fiche
Titre | Marvel’s Spider-Man : Miles Morales | ||
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Éditeur | Sony | Développeur | Insomniac Games |
Plate-forme | PlayStation 4, PlayStation 5 | Date de sortie | 12 / 11 / 2020 |
Joué sur | PlayStation 5 | Genre | Action, Aventure, Crime, Fantastique, Science fiction, Thriller |
Critique
Marvel’s Spider-Man : Miles Morales fera date chez moi. En effet, il s’agit de mon premier jeu vidéo sur la nouvelle console de Sony, la PlayStation 5. Le plus amusant, c’est que la claque, les deux si je veux être précis, n’a pas été là où je l’attendais. Alors que j’espérais principalement être ébloui par la console au niveau des graphismes. Au final, je n’ai pas trop vu de différence par rapport à mes souvenirs de Marvel’s Spider-Man version PlayStation 4.
L’apport de la PlayStation 5
Par contre, quel choc avec les temps de chargement… Où sont-ils passés ? Mine de rien, ça change toute l’expérience du jeu. Beaucoup de frustration disparaît. Tu te rappelles de ces moments où tu rages après être mort et qu’en plus, tu es obligé d’attendre plusieurs secondes avant de retenter. Ou encore, quand tu lances un défi, mais pas de bol, mauvais départ. Tu hésites alors pendant plusieurs secondes avant de décider si oui ou non, tu relances le défi (la flemme de se retaper le temps de chargement). Tout ça disparaît. Je me plante au début d’un défi. Je n’hésite plus, je le relance car c’est instantané. Bref, les jeux de style die & retry vont tout de suite devenir bien plus agréable. D’ailleurs, j’hésite à me lancer sur Demon’s Souls. Car c’est justement ce point qui m’avait fait abandonner l’original au bout de deux heures.
La deuxième bonne surprise demeure la manette. Certes, Sony avait mis l’accent d’une partie de son marketing dessus, mais je prévoyais vraiment à une révolution à laquelle on ajoute des guillemets. Une « révolution ». Ben, je me suis bien planté. Ça n’a l’air de rien, mais ça apporte énormément à l’expérience de jeu. D’autant plus que je suis bien plus sensible aux vibrations que le commun des mortels vu ma surdité. Marvel’s Spider-Man : Miles Morales s’ouvre sur un passage dans le métro et j’avais été choqué de voir à quel point les vibrations arrivaient à retranscrire partiellement la sensation de prendre le métro. Espérons que Microsoft rejoigne Sony sur le sujet afin que tous les jeux à venir prennent en compte cet élément.
Mais sinon, le jeu en lui-même ?
Si vous avez déjà joué à Marvel’s Spider-Man, Miles Morales ne sera en aucun cas surprenant. Il s’agit d’une suite/spin-off. Suite, car ça se passe après. Spin-off, car l’histoire de Peter Parker ne continue pas, on fait une pause pour se concentrer sur Miles. Au final, on est au-devant d’une intrigue très Spidermanesque. Pas de surprise, mais de l’efficace, surtout quand on navigue dans la sphère intime de Miles et pour son final dantesque (j’en ai chialé !).
À propos du gameplay. Il est identique à celui du jeu d’origine donc génial et addictif. Néanmoins, le Spider-Man de Harlem apporte sa spécificité étant donné qu’il possède des pouvoirs dont Peter ne dispose pas. L’intelligence des développeurs est d’avoir axé le gameplay sur ces nouveaux pouvoirs. Dès lors, il y a cette agréable sensation de nouveauté pas anodine.
Les quêtes secondaires sont plutôt bien faites, mention spéciale à celle du chat et celle avec la fille pratiquant l’ASL (étant sourd, ça m’a touché de voir cette représentation d’une langue des signes). Au final, alors que je suis plutôt du genre à boucler la campagne en ligne droite, j’ai pris un plaisir à boucler toutes les missions annexes. Du coup, la durée de vie est honnête, autour de 10 à 15 heures.
Par ailleurs, pour boucler cette critique, rendons hommage à la saison mis en avant : l’hiver. Avec ambiance de Noël. Parfait pour la saison.
Par Christophe Menat qui part au Valhalla.
Conclusion
Marvel’s Spider-Man : Miles Morales est un spin-off très réussi. Certes, l’histoire demeure classique pour un Spider-Man, mais elle a le mérite d’être efficace et d’avoir un final dantesque. Tandis que le gameplay axé sur les pouvoirs originaux de Miles Morales ne donne pas l’impression d’incarner un clone de Peter Parker. Bref, c’est avec un réel plaisir que j’ai incarné ce Spider-Man. Surtout avec les apports non négligeables de la PlayStation 5 : zéro temps de chargement et une expérience à la manette mémorable. |
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8/10 |