J’ai eu une sacré trouille (et ça faisait longtemps)
Fiche
Titre | Relic | Titre VO | – |
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Réalisateur | Natalie Erika James | Scénaristes | Natalie Erika James, Christian White |
Acteurs | Emily Mortimer, Robyn Nevin, Bella Heathcote | ||
Date de sortie | 07 / 10 / 2020 | Durée | 1h 29 |
Genre | Drame, Horreur, Mystère, Thriller | Budget | – |
Lorsqu’Edna, la matriarche et veuve de la famille, disparaît, sa fille Kay et sa petite-fille Sam se rendent dans leur maison familiale isolée pour la retrouver. Peu après le retour d’Edna, et alors que son comportement devient de plus en plus instable et troublant, les deux femmes commencent à sentir qu’une présence insidieuse dans la maison. Edna refuse de dire où elle était, mais le sait-elle vraiment… |
Critique
Relic. Quand on me dit ce titre, je pense systématiquement au film de monstre de Peter Hyams sorti en 1997. Il faut dire que le gros démon lézard était bien marquant. Bref, un des films dont j’aimais user la K7 régulièrement. Pour cet homonyme de 2020, point de gros monstre aimant bien bouffer des gens, néanmoins, on reste toujours dans le registre de l’horreur.
L’ambiance prime
Relic version 2020 est typiquement le genre de long-métrage misant avant tout sur l’ambiance et le mystère. Au début, pas beaucoup d’informations ne nous sont donnés, mais déjà les images captivent l’attention. Du genre « Oh putain, il se passe clairement des trucs pas nets là. » ou « C’est moi ou il y a quelqu’un sur le coin de l’écran ? ». L’histoire repose sur un contexte social qui fait flipper tout le monde : vieillir et perdre la mémoire. La réalisatrice l’étend en ajoutant un registre fantastique absolument génial. Attention, il n’est pas question d’ajouter des monstres pour le fun, mais bien de le lier à la situation de la grand-mère.
Mais bon, je n’en dis pas plus, car la surprise durant le climax m’a cloué au fauteuil. L’intérêt premier est que j’ai été pris par surprise, car je ne m’attendais vraiment pas à ça. Du coup, je veux préserver le mystère.
Une vraie frousse
Par contre, je peux parler des émotions que j’ai ressenties. Surtout celle qui a prédominé : la peur. Je n’avais pas ressenti ça depuis le premier Sinister. En plus, Relic comporte ZÉRO jump scare. On est strictement sur un travail d’ambiance et cette dernière m’a prise à la gorge au point qu’après la séance, je n’étais pas très rassuré tout seul chez moi dans le noir.
Accompagné avec ce fameux contexte social poignant à propos de la vieillesse et de la maladie d’Alzheimer, cela donne un sacré cachet jusqu’à offrir un final sacrément émouvant, sans oublier d’être puissant visuellement.
Au passage, le jeu des trois actrices, impeccable. Chacune demeure crédible jusqu’au défaut. Elles composent alors des personnages auxquelles on peut s’identifier. Toutefois, il faut reconnaître que Robyn Nevin, l’actrice derrière la matriarche, vole la vedette.
Par Christophe Menat content de voir qu’il peut encore flipper devant un film.
Conclusion
Ben dis donc, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu peur devant un film. Relic est un film d’horreur/épouvante à l’ancienne prenant le temps d’installer son (excellente) atmosphère jusqu’à un final mémorable. Bref, c’était de la bonne flippe. |
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8/10 |