Critique : Crazy Dad

Sorti du moule Sandler belle époque

Fiche

Réalisateur Sean Anders (Sex Drive)
Scénariste David Caspe (la sitcom Happy Endings)
Acteurs Adam Sandler, Andy Samberg, Leighton Meester, Vanilla Ice, Milo Ventimiglia, Meagen Fay, Tony Orlando, Will Forte, Blake Clark, James Caan, Nick Swardson, Susan Sarandon
Titre original That’s My Boy Date de sortie 20 mars 2013 (DTV)
Pays USA Budget 70 000 000$
Genre Comédie Durée 1h54

Un père immature débarque la veille des noces de son fils, qu’il n’a pas vu depuis des années, et entretient dès son arrivée d’exécrables rapports avec la mariée.

Critique

Adam Sandler avait fort à faire pour se faire pardonner d’un Jack et Julie tout simplement à vomir comme après avoir bu la bière de trop (on a le dîner qui remonte le long du conduit pour finir comme une merde sur le sol faire connaissance avec les Repetto de la fille au joli sourire). Pourtant on se doutait qu’on n’irait jamais haut avec l’acteur comique ayant fait ses armes au Saturday Night Live mais au moins, on se marrait toujours, on était un peu ému et on avait le droit à une galerie de personnages complètement loufoques. Eh bien, je suis content de pouvoir vous dire : « Crazy Dad demeure le retour d’Adam au cinéma ayant fait sa gloire ».

Exit la mollusque Katie Holmes (probablement plus préoccupée par ses déboires avec son scientologue de mari que ses répliques) et place à l’énergique Leighton Meester, enfin… la véritable star féminine du show reste tout de même Miss McGarricle, incarnée par Eva Amurri et par Susan Sarandon dans la version se déroulant de nos jours. Hormis la puissance sexuelle émanant de l’aura de ces deux actrices surtout avec la séquence de la fontaine d’eau, elle est aussi une curiosité car les deux actrices sont mère et fille dans la vraie vie. Bref, le personnage est l’occasion de bénéficier d’une première partie dans le passé bien fendard dans le pur style Sandler de la grande époque. Et puis ce gamin invisible avec ses yeux et sa bouche ouverte… Il m’a tué.

Parlons rapidement de Leighton Meester, elle m’a surpris car elle est plutôt habituée aux rôles lisses et elle prend de sacrés risques avec celui-ci mais ça devrait être payant car on découvre le potentiel comique de l’actrice contrairement à Katie Holmes… Quoi, tu trouves que je m’acharne? Mais attends, j’essaie de l’achever, Kathy « on dirait un cheval qui a raté une haie », il faut que je l’abatte sur le champ de courses. L’autre surprise dans le genre, c’est Milo Ventimiglia alias Peter Petrelli dans la série Heroes. Le mec est tout simplement énorme dans un rôle à double visage… et quels abdos!

Dans Crazy Dad, on suit les déboires de Donny, ancienne star des années 80, essayant de se réconcilier avec son fils sous peine de finir en prison et les retrouvailles sont explosives car elles ont lieu la semaine du mariage de son fils. C’est un enchaînement de situations sans vraiment de surprises mais agréable car Adam Sandler y fait le show, bien aidé par son « fils » Andy Samberg (autre rejeton du Saturday Night Live). Tout y passe, le sport, l’enterrement de vie de garçon, les coucheries, les blagues en dessous de la ceinture et la bière…

Le film demeure sympathique même s’il a du mal à réellement exploser, on ne s’ennuie jamais mais on n’est pas non plus mort de rire. On est plus imprégné de cette atmosphère si spécifique aux comédies avec Adam Sandler, cette sensation de vivre un voyage alcoolisé aux côtés de personnages vivants et symboles d’une certaine Amérique (Nick Swardson incarne ici le second rôle souvent dévolu à Steve Buscemi et fait penser au culte Crazy Eyes de Les Aventures de Mister Deeds). Néanmoins la fin est au-dessus du lot avec un twist assez fun et dégueulasse en même temps. La réaction d’Adam Sandler à cet évènement est complètement jouissive. Parmi les personnages loufoques, on notera le retour de la vieille en chaleur et pas si sénile que ça.

Vanilla Ice, un des premiers rappeurs blancs à avoir percé, est la guest-star du film même si le rappeur n’est pas vraiment bon acteur, il permet tout de même quelques bonnes blagues dont une qui m’a bien fait rigoler, celle où il se prend pour une fontaine.

Marvelll va surveiller activement le prochain long-métrage de Sean Anders (réalisateur ici), Three Mississippi car d’un, il réunit Will Ferrell et Adam Sandler et de deux parce que ça parle de sport or les deux acteurs comiques n’ont jamais été aussi bon que dans les films de ce genre.

Conclusion

Crazy Dad est une comédie du moule Adam Sandler (si on excepte les comédies familiales pourraves qu’ils nous a sorti ces deniers temps), c’est tout le temps lourdingue mais qu’est-ce qu’on se marre! Ça fait plaisir de revoir un bon Adam Sandler.

+ – Une comédie du moule Adam Sandler
– Miss McGarricle, yeah!
– La partie d’ouverture dans le passé
– Des hauts et des bas
– Ça ne fait pas tout le temps mouche, culture américaine eightie oblige
6/10
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