C’est sûr que ce n’est pas du Villeneuve
Fiche
Titre | Dune : Prophecy | Titre VO | – |
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Réalisateur | Anna Foerster | Scénariste | Diane Ademu-John |
Acteurs | Emily Watson, Olivia Williams, Travis Fimmel, Jodhi May, Mark Strong, Sarah-Sofie Boussnina, Josh Heuston, Chloe Lea, Jade Anouka, Faoileann Cunningham, Edward Davis, Aoife Hinds, Chris Mason, Shalom Brune-Franklin, Jihae, Tabu, Charithra Chandran, Jessica Barden, Emma Canning, Yerin Ha | ||
Saison | 1 | Épisode | 1 |
Date de sortie | 18 / 11 / 2024 | Durée | 66 mn |
Genre | Action, Aventure, Drame, Science-fiction | Chaîne | Max |
Dix mille ans avant Paul Atréides, une puissante communauté redouble d’efforts pour emmener en secret l’univers dans une direction bien précise.
Critique
Inspiré du livre La Communauté des Sœurs écrit par Brian Herbert et Kevin J. Anderson, un roman assez récent puisqu’il a été publié en 2012, Dune : Prophecy est avant tout un grand plaisir. Celui de pouvoir retourner dans l’univers créé par Frank Herbert en attendant le Dune : Messiah de Denis Villeneuve, conclusion de sa trilogie, qui n’arrivera pas avant 2026.
Bref, vu l’amour que je porte aux deux films Dune de Villeneuve, Prophecy est rapidement devenu l’une de mes plus grandes attentes de l’année. D’autant plus qu’il y a la perspective de découvrir les origines de l’ordre du Bene Gesserit (on en reparle du coup de pression de Paul sur Charlotte Rampling ?).
Terminator, c’est toi ?
Bon, je ne cache pas que l’ouverture m’a un peu refroidi. Certes, on retrouve la formule des films, avec une voix off mettant en place les enjeux, le tout sur des images fortes (avec un soupçon de Terminator 😛 ). Mais c’est surtout la qualité des effets spéciaux qui m’a fait peur, sans oublier une mise en scène moins inspirée.
Bon, pour la mise en scène, vu le nom de la réalisatrice, ce n’est pas étonnant. Et de toute façon, Villeneuve est tout en haut de la liste des meilleurs réalisateurs (quel regret quand on sait qu’il était prévu à l’origine qu’il réalise le premier épisode). Mais pour les effets spéciaux, là, ça me fait plus mal.
Heureusement, la suite remonte un peu le niveau avec quelques plans forts, mais n’arrive jamais à me faire oublier le côté un peu cheap de l’ensemble. C’est trop propre, je trouve. Trop télé. J’espère que le niveau va grimper dans les épisodes suivants, même si j’ai du mal à y croire car en général on soigne particulièrement le premier car c’est celui qui doit accrocher le public.
The Begin of the F***ing World
Au niveau de l’histoire, j’ai bien aimé l’introduction avec la jeune Valya Harkonnen jouée par Jessica Barden. Mon coup de cœur de The End of the F***ing World (2017 – 2019). Du coup, je ne cache pas que j’avais un peu le cafard de la quitter aussi vite pour Emily Watson.
Quand on passe à l’intrigue au présent, on nous installe l’échiquier. Du coup, ça prend quasiment tout le temps de l’épisode. Ce n’est pas foncièrement original (qui a dit Game of Thrones ?), mais ça fait plutôt le job et, surtout, ça permet de découvrir la Sororité. Sans oublier une fin digne de la fin du premier épisode de GoT (encore lui ?) et surtout un Travis Fimmel toujours aussi charismatique (son entrée est bien badass) et un Mark Strong qui a visiblement changé de galaxie, à défaut de chaîne, pour éviter sa fille, Sofia Falcone.
Il n’empêche qu’avec seulement cinq épisodes au compteur, il ne va pas falloir traîner.
Par Christophe Menat un peu inquiet tout de même.
Conclusion
Un premier épisode mettant en place l’échiquier avec une introduction forte. Du coup, ce n’est pas fondamentalement l’épisode le plus intéressant, mais on peut compter sur Jessica Barden et Travis Fimmel pour nous captiver. Il n’empêche que la mise en scène basique et les effets spéciaux moyens sont plus problématiques. À voir dans les épisodes suivants. |
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7/10 |