En écrivant la critique de La malédiction de Chucky, je me suis rappelé d’un souvenir d’enfance sur un film qui m’a fait flipper comme jamais. J’avais envie de partager avec vous cette petite anecdote.
J’ai toujours été un fan de film d’horreur. Quand mon père en regardait un, je me débrouillais pour en regarder des bouts en me planquant. C’est comme ça que j’ai vu Aliens, le retour, planqué dans les escaliers, profitant des barreaux et de la pénombre pour passer inaperçu. Je ne sais pas si vous vous rappelez mais un moment, le robot incarné par Lance Henriksen se faisait transpercer par la reine Alien et je n’ai pu m’empêcher de demander à mon père pourquoi le monsieur (ne sachant pas qu’il s’agissait d’une machine), il vomissait du yaourt ? Ce qui a eu le mérite de bien faire marrer mon père.
Lors de mes escapades au vidéoclub, j’en profitais toujours pour passer en cachette devant le rayon, non pas porno (ça, ce sera pour plus tard), mais horreur. Je bavais devant les jaquettes promettant moult cauchemars ou meurtres des plus sanglants. Toutefois, un seul aura réussi à me faire flipper et m’hypnotiser au point que je restais parfois planté devant à imaginer l’histoire. Je me rappelle qu’à chaque fois que je retournais au vidéoclub, j’allais toujours le voir pour passer de longues secondes à admirer la couverture (le vidéoclub était mon musée). Une couverture pour un film nommé Ratman. Sa punchline s’est gravée dans mon esprit : « La cruauté du rat, l’intelligence de l’homme ». Pour les curieux, j’ai retrouvé cette affiche sur le net.
Flippant, non ? En tout cas, les rares fois où j’ai osé prendre la K7 pour regarder au dos, c’était pour être encore plus traumatisé par des photos laissant entrevoir une créature immonde. Même encore aujourd’hui, je n’ai jamais osé regarder le film (encore plus quand j’ai su qu’il s’agissait d’une grosse daube), mais je le garde dans mon cœur pour avoir été un de mes films qui m’a fait le plus flipper sans que je ne l’aie jamais vu.