Critique : Twisters

La tornade est revenue

Fiche

Titre Twisters Titre VO
Réalisateur Lee Isaac Chung Scénariste Mark L. Smith
Acteurs Daisy Edgar-Jones, Glen Powell, Anthony Ramos
Date de sortie17 / 07 / 2024 Durée2h 02
GenreAction, Aventure, Thriller Budget155 000 000 $

Une actualisation du film « Twister » de 1996, qui mettait en scène deux chasseurs de tempêtes risquant leur vie pour tester un système expérimental d’alerte météorologique.

Critique

En 1996, Twister a fait son petit effet. Réalisé par Jan de Bont (précision, ce n’est pas le Dupont de James Bond), qui sortait tout juste de l’excellent Speed (1994). Malheureusement (et incompréhensiblement), sa filmographie n’a fait que décliner par la suite (mention spéciale à Speed 2 : Cap sur le danger, sorti en 1997, que Keanu Reeves a eu l’intelligence d’esquiver). Bref, Twister repose sur un scénario de Michael « Jurassic Park » Crichton et nous balançait Helen Hunt et Bill Paxton contre des tornades. J’ai été traumatisé par la scène d’ouverture et j’ai kiffé la fin. Entre les deux, les années ont passé et j’ai un peu oublié. Aussi, aux États-Unis, il y a eu une attraction bien cool (même si elle a vieilli) au parc d’attractions Universal Studios.

Mais avec Twisters, pas mal d’éléments me sont revenus en tête. Car s’il ne s’agit pas d’une suite, ni d’un remake, on retrouve pas mal d’éléments similaires. À commencer par la scène d’ouverture, sauf qu’à mon goût elle n’a pas le même impact. Au contraire, elle m’a fait marrer car je m’étais cru devant un slasher nanardesque où l’on retrouve un jeune groupe de jeunes se faisant tuer un par un par un méchant pas gentil, ici une tornade. Il y a même la nouvelle Sabrina, l’apprentie sorcière (Kiernan Shipka).

À noter que Joseph Kosinski est crédité au scénario de Twisters. Il devait même le réaliser avant de préférer faire F1 avec Brad Pitt (on le comprend). Pourquoi j’en parle ? Parce qu’il est derrière Top Gun : Maverick où l’on retrouve justement cette même idée de faire revivre un film culte des décennies passées.

Le remake masqué (et sans vache volante)

Sauf que Maverick a l’intelligence de faire revenir Tom Cruise, et cela marche du tonnerre. Ici, point d’Helen Hunt ni de Bill Paxton (malheureusement décédé). Place au duo Daisy Edgar-Jones (que j’avais remarquée dans Fresh, où elle est kidnappée par le Soldat de l’Hiver) et au beau gosse du moment, Glen Powell (déjà dans Maverick d’ailleurs). On remarquera le nouveau Superman, David Corenswet, dans le rôle de l’enculé de service. Il s’agit de ma première rencontre cinématographique avec l’acteur, donc elle risque de laisser des traces 😛 

Bref, le duo est plutôt efficace, surtout Powell qui a tout de l’acteur beau gosse des décennies passées. Sauf que les deux doivent composer avec un scénario cumulant tous les clichés possibles. Ce n’est juste pas possible, à ce niveau-là. Vraiment aucune surprise. Au niveau de la réalisation où œuvre un Lee Isaac Chung qui s’est fait connaître avec Minari (2020), ce n’est pas forcément plus glorieux.

Le tout comporte également des longueurs réduisant l’efficacité générale. Heureusement, les séquences avec les tornades, malgré certains effets numériques plus que limites, font leur effet. Ce qui tombe bien, car j’étais venu pour ça à la base. D’autant plus que Twisters est sacrément généreux à ce niveau. Après tout, on passe bien de Twister à Twisters, comme on est passé d’Alien à Aliens. Par contre, je crois bien qu’il y avait plus d’une tornade dans Twister.

Par regrettant la vache volante.

Conclusion

Mené par un duo sympathique, Twisters est un divertissement efficace malgré un scénario cumulant tous les clichés possibles et des longueurs.

+

  • Duo en tête d’affiche
  • Superman en p’tit enculé
  • Scènes d’action faisant le job

  • Scénario cliché et longuet
  • Effets numériques parfois trop visibles
5/10
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