Critique : Tout sauf toi

La belle surprise du box-office de 2024. Avec un petit budget, à l’échelle hollywoodienne bien sûr, de 25 millions de dollars, Tout sauf toi cumule à ce jour plus de 200 millions de dollars. Le bon plan !

À la réalisation de cette romcom, on retrouve Will Gluck, celui-là même qui a lancé la carrière d’Emma Stone avec Easy Girl (2010). Ce dernier s’appuie sur un scénario inspiré par la pièce Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare. On note que les deux héros de la pièce, Béatrice et Bénédict, sont renommés ici Bea et Ben. On en retrouve aussi quelques répliques ici et là.

Bon, n’ayant jamais lu ni vu cette œuvre de Shakespeare, je ne sais que faire de cette information. Mais c’est une anecdote à ressortir pour éblouir votre rencard si jamais vous décidez d’aller voir le film.

La naissance de Spider-Woman

Vous voulez une autre anecdote pour encore plus l’épater ? Une scène du film (assez drôle, d’ailleurs) implique une araignée. En même temps, on est en Australi. Sauf que, pas de bol, elle a mordu Sydney Sweeney et cette dernière a morflé sévère. La séquence a d’ailleurs été diffusée et on voit bien qu’elle ne joue pas.

Au moins, ça lui a permis d’obtenir le rôle de Julia Carpenter dans Madame Web (2024). Euh… Je précise quand même. La dernière remarque, c’est une blague pour obtenir un rire de votre rencard. Car rencard qui rit est à moitié dans votre lit. Je vous demanderai juste de penser à moi si jamais ça a marché.

Sinon, Tout sauf toi, ça vaut le coup. Bon, on coche toutes les cases et tous les clichés de la comédie romantique. Alerte santé : ceux qui sont allergiques au genre feraient mieux d’amener un EpiPen. Du coup, on ne va pas dire que c’est un grand film. Néanmoins, il y a deux choses importantes : une bonne alchimie entre ses deux stars et quelques situations marrantes. Dommage de ne pas avoir réussi à amener des rôles secondaires marquants. Au moins, ça fait plaisir de revoir Brenda Chenowith de Six Feet Under (Rachel Griffiths).