Critique : The Penguin – E1 « After Hours »

« Quand j’étais gosse, il y avait un gangster. De la vieille école. Rex Calabrese. »

Fiche

TitreThe Penguin Titre VO
RéalisateurCraig Zobel ScénaristeLauren LeFranc
Acteurs Colin Farrell, Cristin Milioti, Rhenzy Feliz, Deirdre O’Connell, Clancy Brown, Michael Zegen
Saison1 Épisode1
Date de sortie20 / 09 / 2024 Durée66 mn
GenreDrame, Fantastique, Policier ChaîneMax

Futur chapitre de la saga de Batman, cette série suit Oswald « Oz » Cobb dans sa quête pour obtenir le pouvoir et le contrôle à Gotham City.

Critique

Après une apparition remarquée dans The Batman, le Pingouin revient dans sa mini-série dont l’histoire débute une semaine après le final tragique du film de Matt Reeves (ici, producteur). Dès lors, il est conseillé d’avoir vu The Batman, même si tout est fait pour que The Penguin tienne tout seul. Par exemple, les éléments super-héroïques ont été retirés au maximum, afin d’attirer un public pas très friand d’histoires d’encapés. D’ailleurs, sur ce premier épisode, je ne suis même pas sûr qu’on entende le nom de Batman.

Dès lors, il n’est pas surprenant que dans After Hours, il n’y ait aucun ingrédient du genre super-héroïque. Oz (dont le nom de famille a été raccourci à Cobb) ne sort pas de parapluie mitraillette, non, il sort un simple flingue. Sa seule particularité au final, c’est d’avoir un visage faisant de lui un compère de Franck Ribéry. Néanmoins, Oz n’a pas l’excellent jeu de jambes de l’ex-international français, mais la démarche d’un pingouin en raison d’une déformation au pied droit (moment marquant lorsque cela est révélé).

Il est toujours aussi difficile de reconnaître Colin Farrell sous cette masse de costume et de maquillage. Je comprends que l’acteur n’ait pas envie de reprendre le rôle comme il l’a proclamé. Encore plus pour une mini-série. Rien qu’à imaginer le nombre d’heures qu’il a dû passer sur la chaise de maquillage me donne le tournis.

La loi de la rue

Avec ce premier épisode, The Penguin reprend l’univers du Gotham de Matt Reeves (le contraire aurait été inquiétant), mais nous installe à une échelle moins épique que celle de Bruce Wayne. Des gratte-ciel, on passe à la rue. J’ai beaucoup aimé découvrir Gotham après le déluge. Il y a un côté crade très Gothamien.

Au niveau de la réalisation, c’est du solide, surtout pour la photographie. Quoi d’étonnant quand on découvre que Craig Zobel a réalisé cet épisode. Lui qui a également fait pour HBO, The Leftovers, Westworld et Mare of Easttown. Néanmoins, la série semble comme manquer de budget par moments. C’est particulièrement flagrant dans les passages en voiture. Notamment, une course-poursuite dont la qualité laisse à désirer. Heureusement, ça ne représente qu’une petite partie.

Au niveau de l’écriture, je suis moins emballé. Il y a un peu trop de blabla pas vraiment intéressant, je trouve. Par contre, coup de cœur pour le passage Rex Calabrese. Quoi qu’il en soit, c’est Lauren LeFranc qui s’y est collée. Elle s’est fait remarquer avec les séries Chuck et Marvel : Les Agents du S.H.I.E.L.D.. Ce n’est pas la seule à venir de l’univers Marvel, car le jeune Rhenzy Feliz incarnait Alex Wilder dans Runaways.

Par repensant encore au pied droit.

Conclusion

Je suis pour l’instant intrigué par The Penguin et les personnages qu’elle déploie, surtout l’étonnante Cristin Milioti, mais j’ai une petite réserve quant au grand nombre de bla-bla pas toujours inspirés et un budget semblant limité.

+

  • Colin Farrell toujours aussi épatant en Pingouin
  • Cristin Milioti rayonne
  • Gotham

  • Course-poursuite
  • Un peu trop bavard pour rien dire
7/10

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