Critique : The Grand Tour – S6.E1 « Un dernier pour la route »

L’émission The Grand Tour version Jeremy Clarkson, James May et Richard Hammond s’est achevée sur une dernière sortie au Zimbabwe dont l’épisode consacré est sorti le 13 septembre 2024…

Le trio parcourait les routes ensemble depuis les années 80. 22 années. Pour ma part, je ne les ai connus qu’avec cette émission dont le premier épisode est sorti le 18 novembre 2016 sur Prime Video. Pour l’anecdote, The Grand Tour a été créée après l’interruption de la saison 22 de Top Gear suite à la suspension de Jeremy Clarkson par la BBC en 2015. Bref, pour moi, c’est une aventure qui dure depuis 8 ans. Et je suis devenu tellement accro que j’ai regardé toutes les autres émissions du trio comme Clarkson à la ferme ou James May : Our Man in.

Trois garçons dans le vent

N’appréciant pourtant pas les émissions de voitures, je m’étais régalé à suivre le trio grâce à leur humour. J’avais toujours la banane en regardant chaque show. Mon moment le plus mémorable, entre les conneries comme faire une voiture avec des morceaux de viande, fut l’ultime épisode de la saison 3 où le trio nous faisait croire que l’émission s’arrêtait. J’avais été sacrément ému avant d’être pris par surprise devant la révélation que l’émission continuait bien mais sur un nouveau format avec des émissions spéciales d’une durée plus longue où le trio parcourt un pays. Les bâtards ! Rarement, je me suis fait aussi duper.

Par contre, cette fois-ci, il n’est pas question de faire une plaisanterie à nouveau. C’est bien la der des ders. Le voyage de l’épisode n’est clairement pas le meilleur de l’émission, malgré des paysages à couper le souffle, à cause d’un humour moins efficace et moins de délires, même s’il y en a comme le destin réservé à la voiture de secours de Monsieur Wilman ou encore le coup des numéros de téléphone par James May. Car il n’est plus le temps de plaisanter, mais de tourner une page.

À ce jeu, vers la fin de l’épisode, après une anecdote émouvante sur son sac vert, sur un ton ému, James May pose la question : « Quoi qu’il en soit, j’espère qu’on vous aura apporté un peu de bonheur. ». Soyez tranquilles, vous avez largement apporté plus qu’un peu de bonheur. Vos émissions respiraient la joie de vivre et elle était contagieuse. Bonne route !