Fiche
Réalisateur | Jonah Loop (scénariste de Run, le prochain John McTiernan) |
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Scénaristes | Tony Giglio (Death Race 2), Michael Hultquist, Robert Martinez (Victim) |
Acteurs | Kellan Lutz (Poseidon dans Les Immortels, Twilight), Samuel L. Jackson (Nick Fury), Daniel Dae Kim (Lost, Hawaï 5.0), Nina Dobrev (Vampire Diaries, The Roomate) |
Pays | États-Unis | Date de sortie | – (Direct to Video) |
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Genre | Action | Durée | 1h30 |
Budget | 10 000 000 $ |
Un richissime homme d’affaires organise de cruels combats à mort de gladiateurs, diffusés en direct sur le web. Sa dernière recrue, David Lord, un pompier kidnappé et torturé, n’a pas d’autre choix que de se battre pour acheter sa liberté… |
Date de sortie Blu-ray/DVD | 4 janvier 2012 | Format vidéo | 2.35:1 |
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Langues | Anglais (Dolby Digital 5.1), Français, Allemand, Espagnol, Italien | ||
Sous-titres | Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Italien, Arabe | ||
Suppléments | Aucun |
Critique
Production qui m’avait attiré par la présence sur l’affiche du black le plus cool de la planète : Samuel L. Jackson. Parce que bon à part lui, il n’y avait pas grand-chose. Ce n’est pas le nom faisant plus appel à une production série B limite Z (ce que le film est d’ailleurs), ni le héros joué par un acteur ayant fait ses marques sur la saga phénomène Twilight. Le pitch est quand même passable, on va sans doute avoir droit à une film décérébré mais on est surpris en voyant le budget. 10 millions de dollars quand même! Avant de se rappeler de la présence de Samuel (on sait où est passé l’argent).
Bon allez, je vais peut-être parler du film. Ben en fait c’est plutôt moche mais assez agréable. Les neurones sont mis de côté, le héros fait bien le beau gosse torturé, la belle poupée est assez bandante et dévoile toute son intimité (rasée comme il faut) 5 minutes après sa première apparition. Mais le grand moment du film, c’est le Samuel L. Jackson’s Show. Un véritable délice de la part de cet homme qui n’a plus rien à prouver et qui nous hypnotise avec ses yeux et en plus, il est accompagné par deux délicieuses asiatiques à la gestuelle à faire bander un mort. Malheureusement point de dénudation.
Les combats sont cheaps surtout avec les décors (mais c’est habilement justifié par le script). En fait, en regardant les combats, on pense surtout à la série Spartacus mais grosse surprise, la série dépasse sans problème tous les combats d’Arena. Pourtant ni le budget, ni la durée n’est la même. Question de talent alors ? Sans doute car le réalisateur ne s’est pratiquement distingué en rien sauf qu’il va signer le scénario du prochain McTiernan (de retour depuis son procès).
Grosso modo Arena, c’est un film de gros bourrin, sanglant, avec du nu, correctement emballé, pas long (1h26 avant que le générique n’arrive, allez on se fait juste chier cinq, dix minutes) et les acteurs semblent prendre du plaisir à surjouer. Par contre après avoir fini le film, je me dis que quand même, il aurait pu faire un effort pour afficher des entrées de combat potables, pas des trucs qui ont l’air d’être fait avec du PowerPoint édition 97.
Ah oui, j’ai failli oublier de parler de la présence de Derek Mears. Le mec qui s’est illustré en campant Jason Voorhees dans le remake de Vendredi 13. Il joue aussi un zombie dans Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence et on devrait le voir prochainement dans Hansel and Gretel: Witch Hunters avec Jeremy Renner, l’Œil de Faucon des Vengeurs et Gemma Arterton, la belle fille de Quantum of Solace et Prince of Persia.
Test
C’est plutôt moche (flou, on va dire) sur le DVD et pourtant, c’est assez incompréhensible vu que le film date de 2011 et dispose d’un bon budget. J’aurais préféré recevoir le blu-ray de la part de l’agence de presse pour la qualité mais bon, il n’y en avait plus. Niveau son par contre, c’est plutôt bon (privilégiez la VO) surtout lors des combats avec de bonnes déflagrations de basse à chaque coup.
Les bonus, ça va être court et concis… il n’y en a pas.
Conclusion
Arena – Les Gladiateurs de la Mort est une série B qui s’assume et qui ne pète jamais plus haut que son cul. Les premières cinquante minutes sont plutôt bien emballés avec des acteurs qui s’éclatent et des bons combats. Par contre, vers la fin, ça devient un peu merdiqu. Surtout on se demande pourquoi ne pas avoir plus de combats et surtout on se dit que ça aurait pu être mieux filmés (mais au moins, on ne voit pas trop les coups dans le vide, c’est déjà ça). | |||
+ | – certains combats – Samuel L. Jackson et Derek Mears – une série B qui s’assume |
– | – relou vers la fin – les autres combats – cliché du début jusqu’à la fin avec un twist pourri – l’histoire d’amour un peu WTF |
4/10 |
Mouais le DVD n’est pas terrible du tout à part le son. Faudrait voir le blu-ray. | |||
Image : 5/10 | Son : 7/10 | Bonus : 0/10 | |
4/10 |