Critique & Test Blu-ray : Le Cavalier de l’aube

Fiche

Critique

Il n’y a pas de miracle, Le Cavalier de l’aube est malheureusement un mauvais western. Bouclé en deux semaines de tournage, il souffre de tous les défauts d’un téléfilm raté à savoir une réalisation simpliste, un scénario indigeste, des répliques plates (la première rencontre entre Mason et sa belle en est l’exemple le plus flagrant) et des scènes d’action mollassonnes. Finalement Slater ne réussit pas à sauver le film comme il l’avait pu faire sur certains DTV. Le choc a été très rude en passant de Django Unchained au long-métrage de Terry Miles.

Le point le plus regrettable, c’est que le fait qu’il soit un DTV n’a pas forcé le réalisateur à prendre des risques. Tout est calibré pour nous endormir et malheureusement, ça a marché avec moi. J’ai bien dû rater vingt minutes du film avant de reprendre mes esprits sans rien manquer car tout est déjà prévisible depuis le début. J’avoue avoir été surpris en voyant que rien n’avait bougé, j’ai même cru que je m’étais assoupi qu’une minute…

Test

Blu-ray distribué par ACE Entertainment, on pouvait craindre le pire car nombreux sont les distributeurs pour en profiter à refourguer leurs DTV dans une qualité exécrable. Mais ce n’est pas le cas ici même si bien sûr, nous ne sommes pas du même niveau qu’un blu-ray Sony ou Warner. La qualité de l’image est tout à fait correcte (seules les scènes dans le noir souffre légèrement d’une luminosité un peu trop élevée). Niveau sonore, difficile de dire beaucoup chose car les bruitages sont réduits au strict minimum (poum, poum) donc pas de déflagration des basses comme j’aime toutefois les voix et la musique sont bien retranscrites.

Pour les bonus, un making-of mettant le spectateur sacrément mal à l’aise devant la bonne volonté des acteurs qui louent une ambiance extraordinaire. Le pire, c’est le mot de fin de l’actrice Jill Hennessy affirmant que vu que les acteurs se sont éclatés sur le tournage alors les spectateurs vont beaucoup s’amuser. Une seule phrase sort de notre esprit, ils ont dû sacrément se faire chier en fait… Pour le reste, on apprend quelques petites astuces et que l’aura de Donald Sutherland fait toujours mouche (il faut dire aussi que c’est la seule vraie attraction du film).

Conclusion