30 ans après, il revient
Fiche
Titre | Super Mario Bros, le film | Titre VO | – |
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Réalisateurs | Aaron Horvath, Michael Jelenic | Scénariste | Matthew Fogel |
Acteurs | Chris Pratt, Charlie Day, Jack Black, Keegan-Michael Key, Anya Taylor-Joy, Seth Rogen | ||
Date de sortie | 05 / 04 / 2023 | Durée | 1h 32 |
Genre | Animation, Aventure, Comédie, Famille, Fantastique, Romantique, Science-fiction | Budget | 100 000 000 $ |
Un plombier nommé Mario parcourt un labyrinthe souterrain avec son frère, Luigi, essayant de sauver une princesse capturée. |
Critique
30 ans après une première adaptation pour le cinéma, avec Bob Hoskins dans le rôle principal et dont l’ami Coolson en a parlé dans une chronique, le plombier à la salopette bleue et la casquette rouge revient…
Cette fois-ci, pas question de reproduire l’aberration de faire un film live. On va faire de l’animation et on confie le projet au redoutable studio Illumination, derrière la franchise Moi, moche et méchant. La réalisation se retrouve entre les mains du duo de réalisateurs ayant officié sur la franchise de DC, Teen Titans Go!, tandis que le scénario est bouclé par le scénariste de Les Minions 2 : Il était une fois Gru (2022). Bref, des habitués.
C’est Pâques !
Dès les bandes-annonces, et c’est confirmé avec le résultat final, on sent que Nintendo a absolument voulu le respect de l’œuvre d’origine. Compréhensible vu la précédente adaptation. En tout cas, pour un gamer comme moi, même si Mario concerne surtout ma période Nintendo 64 (ça ne me rajeunit pas) entre Super Mario 64 (évidemment), Mario Party, Mario Kart 64, Super Smash Bros., Mario Golf et Mario Tennis, j’y ai vu un respect total de l’œuvre avec énormément d’easter eggs.
Au passage, j’ai trouvé les easter eggs toujours bien intégrés au récit. Une belle prouesse vu la quantité. Le long-métrage pousse même le vice à être fidèle au point qu’on est balancé dans l’univers avec très peu d’informations comme quand, du haut de mes dix ans, j’ai inséré la cartouche de Super Mario 64. Bref, pour détailler, plutôt que de nous installer l’ambiance, on y est directement propulsé et c’est à nous de décrypter les codes des mondes de Mario. Bon, ce n’est pas non plus super compliqué, hein.
Au niveau des graphismes, le film est splendide. Les personnages sont modélisés à la perfection sans qu’on ne retrouve rien à redire. En même temps, la base était déjà là. Quant aux décors, ils sont superbes.
Un rythme aussi effréné qu’une course de kart
Par contre, là où je suis un peu plus mitigé, c’est à propos du rythme. En fait, et à ma grande surprise, Super Mario Bros, le film ne respire que très peu. Certes, ça ne dure qu’une heure et demie, mais ça va tout le temps à 200 à l’heure. Le récit ne s’accorde que de très, très brèves pauses. Toujours vers l’avant. Ce qui fait qu’on ne nous installe jamais vraiment l’univers.
Je suis mitigé, car d’un côté, j’aurais aimé que le récit prenne le temps de respirer de temps en temps histoire d’asseoir, justement, son univers et ses personnages. Mais de l’autre, les enfants (la cible de base, il faut le souligner) seront ravis, car pas le temps de s’emmerder. Ça encourage également le revisionnage (un bon moyen de récupérer du pognon). Surtout, c’est incroyablement dense pour la durée avec une foule de personnages de l’univers du moustachu de Shigeru Miyamoto.
Au niveau de l’humour, même si les Minions me manquent un peu, le film a pas mal de bonnes blagues réussies. Avec une mention spéciale pour la séquence du chien dont le nom m’échappe sur la première intervention des Mario Bros. La scène la plus drôle du long-métrage pour moi.
À noter, une scène mid-générique et une scène post-générique.
Par Christophe Menat se disant qu’il y a moyen d’avoir une bonne franchise vu la base installée.
Conclusion
Super Mario Bros, le film permet d’oublier l’affront du film live de 1993 en proposant une aventure incroyablement fidèle aux jeux vidéo avec une foule d’easter eggs (c’est limite si je n’en ai pas eu le tournis) et un rythme endiablé. J’ai trouvé tout de même le rythme un peu trop effréné, quelques temps mort pour installer l’univers n’auraient pas été de trop, mais les enfants seront ravis. |
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7/10 |