Critique : She-Hulk : Avocate – E8 « L’habit ne fait pas la grenouille »

Attention, cette critique contient des spoilers

Arrêtez tout ! C’est aujourd’hui ! Oui, c’est aujourd’hui ! L’épisode où le Daredevil du MCU fait sa première apparition et Matt Murdock, sa deuxième.

Pourtant, ce n’est pas lui la star de la première scène. Il s’agit d’un nouveau personnage secondaire génialement ridicule : Leap-Frog. Y pas à péter, la série She-Hulk : Avocate est vraiment excellente sur ce point, à nous offrir une galerie d’individus déjantés.

Après le Gang de la semaine dernière, voici une sorte de Kick-Ass de l’univers Marvel. Non seulement, leurs costumes ont la même couleur, mais les deux sont également ridicules au combat. Je me suis bien marré à le voir essayer de s’imposer face aux deux voleurs. Mention spéciale au débat : OLED ou QLED ? Je m’étais cru sur le parking de Retour vers le futur, mais bon, ça, c’est dans ma tête pas totalement finie qui voit des références partout dans la série. Je n’oublie pas non sa dernière sortie m’ayant bien fait rire : le coup où il saute par la fenêtre en prononçant sa réplique culte pour finir sur une civière.

La suite renoue avec un nouveau personnage que j’ai bien aimé : Luke Jacobson. Ça me fait penser, j’apprécie la façon que la série a de réutiliser des personnages introduits précédemment comme Blonksy ou Wong.

« Je ne me représente pas moi-même, M. le juge. »

Puis enfin, l’introduction de Matt Murdock. Rien qu’en remarquant la présence de Luke Jacobson sans son avocat au tribunal, je savais qu’il allait se ramener. Mais y a pas à dire, ça fait tout de même son effet de le voir débarquer en balançant un « Je suis là. » après que le juge ait prononcé « Où est votre avocat ? ». Bordel, ça faut sept épisodes qu’on t’attend, il était temps. Qu’est-ce que tu foutais, Matt ?

Bam, à sa troisième réplique, Charlie Cox balance déjà une blague « J’ai eu du mal à me garer. ». J’ai commencé à sentir la grogne monter chez les puristes dénués d’humour. Mais bon, on parle d’un « très bon avocat », donc ce n’est pas la première fois que le gars fait preuve d’humour.

La suite offre une petite séquence juridique sympathique où Matt utilise ses pouvoirs pour gagner. Au passage, je note que les Accords de Sokovie ont été révoqués. Je me rappelais plus si ça avait été dit auparavant, mais ça m’a fait l’effet d’un choc.

Encore une fois, Marvel Studios reste fidèle à l’esprit des personnages des comics avec le Matt tombeur de ses dames. Bonne dynamique entre lui et Jen. J’ai beaucoup aimé la séquence où Matt joue de sa capacité d’écouter les cœurs devant une Jen mourant d’envie de l’embrasser pour terminer sur une marche de la honte.

« Plutôt osé, le mélange ketchup-moutarde pour ton costume. »

Passons maintenant à la nouveauté : Daredevil. Car lui, on ne l’avait pas vu dans Spider-Man : No Way Home.

Franchement, je suis ravi de voir qu’on a ENFIN droit à la version acrobatique. Je n’avais jamais totalement apprécié la version lourdaude de Netflix. Pour moi, Daredevil, c’est à peu près du même acabit que Spider-Man et je suis ravi d’y avoir enfin droit. Bon, la doublure numérique se voit, mais ça passe. On a aussi droit au mini-combat classique où les super-héros se mettent sur la gueule avant de faire équipe.

Évidemment, ils n’ont pas pu s’empêcher de faire un petit combat de couloir avec une chorégraphie sympa. J’ai kiffé l’utilisation du bâton-canne pouvant servir de grappin. Mon seul regret sera que j’aurais aimé avoir encore plus de DD en action. J’étais un peu dég’ quand Miss Hulk débarque en éclatant les méchants d’un coup. Bref, ça va être long avant Daredevil : Born Again. Mais il devrait y avoir Echo avant.

« Il y a un twist, c’est ça ? »

Une fois la page Leap-Frog et Daredevil tournée, Jen nous interpelle avec un excellent passage « brisage du 4ème mur » ponctuée par une blague m’ayant beaucoup amusé. La blague en question est celle où Jen fait une hypothèse sur l’arrivée d’un Hulk rouge (WTF ?!) ou si elle va se faire buter puis BAM, t’as Nikki qui saute en mode Wolverine renvoyant à l’actualité de la semaine dernière (le retour d’Hugh Jackman pour Deadpool 3).

S’ensuit le gala. Difficile de ne pas avoir une réminiscence du Carrie de Stephen King sur l’intervention de l’Intelligencia. T’as Miss Hulk pète les plombs (la goutte d’eau de trop), la lumière rouge et une foule en panique. Cette scène renvoie à la discussion qu’elle avait eue avec son cousin Bruce et surtout au classique Hulk pris en chasse. J’ai été surpris de constater l’absence totale d’humour dans ce passage. Ça faisait même limite froid au dos avec cette sextape glauque. Quoiqu’il en soit, j’ai furieusement envie d’être à la semaine prochaine.