Le (nouveau) coup de maître
Fiche
Titre | Severance | Titre VO | – |
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Créateur | Dan Erickson | ||
Acteurs | Adam Scott, Britt Lower, Zach Cherry, Tramell Tillman, Jen Tullock, Dichen Lachman, Michael Chernus, John Turturro, Christopher Walken, Patricia Arquette, Sarah Bock, Gwendoline Christie | ||
Saison | 2 | Nombre d’épisodes | 10 |
Date de sortie | 21 / 03 / 2025 | Durée | 37 à 75 mn |
Genre | Drame, Mystère, Science-fiction, Thriller | Chaîne | Apple TV+ |
De retour au bureau, Mark fait face à une nouvelle réalité. Des secrets du monde extérieur sont révélés. |
Critique
Quel banger !
Sur cette deuxième saison, les hauts standards de Severance sont maintenus. Que ce soit la réalisation (Ben Stiller, MVP à ce jeu, même s’il est challengé par la directrice de la photographie Jessica Lee Gagné avec son incroyable épisode 7, Chikhai Bardo, qui est également sa première réalisation), le jeu des acteurs (mon préféré cette saison est Tramell Tillman pour son rôle de monsieur Milchick – le mec est incroyablement dense tout en retenue, et que dire de sa performance étonnante dans l’épisode final) et même l’histoire (si le début donne la sensation de revenir à la case départ, on se rend compte vite que ce n’est pas le cas ; cela sera particulièrement prégnant avec l’épisode 4, Le vallon de l’Affliction, avec son séminaire mémorable et son twist inattendu).
Il faut également citer ce sublime générique.
Quand le pourquoi ne déçoit pas
Ce que j’ai adoré, c’est qu’enfin la série offre des réponses à ses mystères. Dès lors, à la fin de l’épisode 10, Cold Harbor, on comprend le but de la compagnie Lumon (dédicace au caméo vocal de Keanu Reeves). Par contre, je ne comprends pas bien vers où courent les héros, mais peu importe, l’ultime plan est d’une beauté sidérante tout en provoquant d’étranges sensations. Mais revenons aux révélations. Généralement, dans ce genre de série, je suis toujours un peu déçu quand on arrive au « pourquoi ». Mais ici, c’est tout simplement redoutable, dans le sens où je ne m’y attendais pas, et de plus, c’est effrayant.
À noter également le lore de Lumon qui croit avec la découverte de nouveaux services (celui de Gwendoline Christie m’a totalement pris au dépourvu) tandis qu’on comprend désormais les intentions de Miss Cobel (certes, l’épisode dédié, Doux vitriol, est un peu chiant, mais il est indispensable et son twist puissant).
En tout cas, ce qui revient souvent comme réflexion personnelle à chaque épisode, en plus d’être épaté par le haut niveau de la réalisation et du jeu d’acteurs, c’est sa capacité à toujours proposer quelque chose de nouveau et d’inattendu comme le (sanglant) passage dans l’ascenseur sur l’épisode final, Cold Harbor.
Bref, une série côtoyant les sommets de la télévision. Vivement la troisième saison, déjà officialisée.
Par Christophe Menat se disant que c’est dommage qu’Apple TV+ perd de l’argent, car ses séries sont de qualité.
Conclusion
Severance est assurément l’une des meilleures séries actuelles, dans tous les domaines. Cette deuxième saison confirme que la première n’était pas un heureux hasard, en allant encore plus loin avec trois épisodes absolument exceptionnels. |
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10/10 |