Une conclusion sans éclat, mais Délire brille
Fiche
Titre | Sandman | Titre VO | – |
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Créateurs | Neil Gaiman, David S. Goyer, Allan Heinberg | ||
Acteurs | Tom Sturridge, Boyd Holbrook, Vivienne Acheampong, Patton Oswalt, Jenna Coleman, Sanjeev Bhaskar, Asim Chaudhry, Clare Higgins, Gwendoline Christie, Cassie Clare, Mason Alexander Park, Kirby Howell-Baptiste, Ferdinand Kingsley, Donna Preston, Razane Jammal, Stephen Fry, Mark Hamill, Esmé Creed-Miles, Adrian Lester, Ann Skelly, Douglas Booth, Freddie Fox, Jack Gleeson, Ruta Gedmintas, Barry Sloane, Steve Coogan | ||
Saison | 2 | Nombre d’épisodes | 12 |
Date de sortie | 31 / 07 / 2025 | Durée | 45 à 70 mn |
Genre | Drame, Fantastique, Horreur, Mystère, Science-fiction | Chaîne | Netflix |
Après des années d’emprisonnement, le Seigneur des Rêves commence son périple à travers les mondes pour retrouver ce qu’on lui a volé et récupérer son pouvoir.
Critique
Après une première saison inégale, où le sublime côtoyait le bof, Rêve revient pour une deuxième et dernière saison, conséquence des déboires de Neil Gaiman. Honnêtement, ce n’est pas un problème : la série a au moins le mérite de se conclure.
Sans surprise, on retrouve les mêmes forces et faiblesses visuelles que la première saison. Certains plans sont magnifiques, presque poétiques, et d’autres — surtout avec des personnages numériques — font grimacer. Rien de neuf de ce côté-là. Pour la précision : tous les épisodes de cette saison ont été réalisés par Jamie Childs, déjà à l’œuvre sur quatre épisodes de la première, dont les superbes Un espoir en enfer et 24 heures.
Quand le chant d’Orphée endort
Là où ça coince, c’est sur l’intrigue. Malgré un début en fanfare impliquant l’Enfer, c’est lent, ça blablate énormément, et ça manque de moments qui arrachent la mâchoire (je ne vous cache pas que j’ai mis LONGTEMPS à finir cette saison). Tout le monde discute, parfois le ton monte, mais ça ne va jamais très loin. Gwendoline Christie reste, par contre, incroyable en Lucifer Morningstar. La scène où elle sacrifie ses ailes, c’est clairement le passage le plus fort de cette saison.
On essaie pourtant de créer de la tension avec l’histoire d’Orphée, mais ça ne décolle jamais malgré l’implication des Furies. Et quand arrive le clash final, on se retrouve avec un pétard mouillé qui expose surtout les limites budgétaires de la série Netflix. Heureusement, il reste quelques bons moments, et surtout mon coup de cœur : Esmé Creed-Miles, fascinante en Délire.
La conclusion, elle, se rattrape avec un épisode stand-alone touchant, porté par Kirby Howell-Baptiste en Mort.
Par Christophe Menat espérant maintenant une nouvelle adaptation avec plus d’ambition.
Conclusion
Sandman se termine sans éclat, avec une intrigue trop molle malgré un bon début, mais je retiendrai quand même Délire, qui apporte un brin de folie à cette deuxième et dernière saison. |
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6/10 |