Critique : Powerless – S1.E1 « Wayne or Lose »

Une première mitigée

Fiche

Titre Powerless Titre VO
Créateur Ben Queen
Acteurs Vanessa Hudgens, Alan Tudyk, Danny Pudi, Christina Kirk, Ron Funches, Jennie Pierson
Saison 1 Numéro de l’épisode 1
Date de sortie 02 / 02 / 2017 Format 30 mn
Genre Comédie Chaîne NBC

Dans un monde où l’humanité doit gérer les dommages collatéraux des super-héros et super-vilains, Emily Locke commence son premier jour de travail en tant que directrice Recherche et Développement à Wayne Security, une filiale de Wayne Enterprises spécialisée dans les produits qui mettent les spectateurs sans défense un peu plus en sécurité. Pleine de confiante et avec de grandes idées, Emily va rapidement apprendre que ses attentes dépassent de loin celles de son nouveau patron et de ses collègues, ce sera donc à elle de mener l’équipe à son plus haut potentiel et de démontrer qu’il n’y a pas besoin de super pouvoirs pour être un héros.

Critique

Après avoir appris que l’univers DC se mettait aux sitcoms, ma curiosité a poussé mon scepticisme dans les bras de Darkseid et s’est installée au premier rang. Même si bon, en trollant un peu, c’est plus Marvel que DC qui devrait s’y mettre (ne vous inquiétez pas, c’est prévu aussi, cf. Damage Control même si on est sans nouvelles depuis un moment).

Avec un casting aussi bandant que Danny Pudi (l’Abed de Community), Alan Tudyk (la voix de K-2SO, le robot black, de Rogue One) et Vanessa Hudgens (bandante tout court), on peut dire que Powerless était prometteur.

Je vous épargne le pitch pour attaquer directement la base rebelle, euh pardon, le sujet. Le seul truc réellement mémorable de cet épisode, c’est son générique qui détourne les images les plus emblématiques des comics DC en mettant en avant les civils. Pour le reste, je n’ai été qu’à moitié convaincu.

Pour son premier épisode, je trouve que la nouvelle série DC fait un flop dans la mesure où je n’ai pas ri à une seule plaisanterie. Pire même, je n’ai pas souri non plus. Faut dire qu’en cumulant les clichés et les blagues bas de gamme auxquelles même ceux qui les font n’y croient pas… Néanmoins pour se rassurer, on peut se dire que c’est assez rare pour une sitcom d’être efficace dès le premier épisode. En général, il faut quelques heures de diffusion afin de permettre aux scénaristes de se rôder et de capter le style des acteurs afin de trouver une formule qui fonctionne.

On fait bien comprendre que c’est DC pour espérer rencontrer le succès

Au bout du compte, le seul truc assez sympa de ce premier épisode, ce sont les références à l’univers DC entre Starro, le Joker, Jack O’Lantern et Bruce Wayne (notamment en jouant sur l’incrédulité des employés de Wayne qui n’arrivent même pas à faire la liaison entre Batman et Bruce Wayne même si le Chevalier Noir emploie une invention qu’ils viennent tout juste de mettre au point). Par contre, faudra être (très) indulgent concernant les effets spéciaux. Pour vous donner une idée, c’est encore pire que Powers.

Concernant l’intégration dans le DC Extended Universe, cherchez pas. On peut dire que comme ses confrères de l’Arrowverse, Powerless fonctionne tout seul. En même temps, je vois mal comment le ton rétro de la série pourrait coller avec les états d’âme des super-héros de Snyder.

Par Christophe Menat pas confiant pour la suite, le 6 février 2017.

Conclusion

Pour un premier épisode, Powerless démarre timidement. Même si je n’ai jamais ri ou même souri, j’ai plutôt apprécié les références à l’univers DC. Cependant, ça ne sent tout de même pas très bon pour la suite, car au bout d’un moment, du fait de son pitch, la série va finir par tourner en rond. En fait, j’ai même envie de dire que si on enlève la touche DC, c’est tout simplement : « next ». Bref, une première impression mitigée, tout comme ses audiences. Le syndrome Constantine (autre série DC diffusée sur NBC finalement annulée au bout d’une saison) ?
5/10
S’abonner
Notification pour
guest

7 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires