Critique : NieR:Automata

Les androïdes rêvent-ils d’amour ?

Fiche

Titre NieR:Automata
Éditeur Square Enix Développeur PlatinumGames
Plate-forme PlayStation 4, Windows Date de sortie 17 / 03 / 2017
Testé sur Windows Genre Action, Jeu de Rôle
Image d'une forêt dans le jeu vidéo NieR:Automata
Le charme atypique de NieR:Automata en une seule image.

Critique

En 2010 sortait sur PlayStation 3 un jeu qui ne payait pas de mine au premier abord, mais en grattant la surface, j’ai découvert une œuvre profonde et marquante avec un gameplay rendant vite accro. Sept ans plus tard, il a droit à une suite : NieR:Automata. Et par PlatinumGames (Bayonetta, Vanquish), s’il vous plait.

On l’aime pour son gameplay

Contrairement à NieR, Automata nous plonge directement dans le bain. C’est même tellement dense que j’ai eu l’impression d’avoir loupé un chapitre. Le prologue est l’occasion de découvrir le gameplay dans toute sa diversité et qu’est-ce que je l’ai aimé. En même temps, on est chez PlatinumGames et les mecs sont des cadors dans ce domaine.

Pour résumer, on a de l’action-RPG classique avec beaucoup d’armes différentes. Chacune d’entre elles s’accompagne d’une subtilité qui oblige parfois à changer notre manière d’aborder les combats. On est aussi accompagné d’un pod (petit robot volant) capable de tirer et de lancer des coups spéciaux. Ce n’est pas tout, il y a aussi un module de piratage entraînant un sympathique mini-jeu pouvant renverser le cours d’un combat. Cerise sur le gâteau avec des phases shoot ’em up franchement cool.

En somme, NieR: Automata, c’est l’assurance de prendre son pied, une fois la manette en main. Alors qu’en général, les combats dans un jeu ont tendance à me saouler, je me suis souvent surpris à m’approcher d’un ennemi pour lui matraquer la tronche. Et ça, c’est très bon signe.

On l’aime pour son histoire

Mais le gameplay ne fait pas tout. Comme son prédécesseur, le jeu du jour s’accompagne d’une histoire pour le moins riche pour une belle réflexion philosophique sur l’humanité et tortueuse. Pourquoi tortueuse ? Tout simplement parce que voir le générique de fin dérouler ne signifie pas la fin du jeu. En effet, même si le jeu le fait croire, le jeu ne s’arrête pas au premier générique de fin, ni au deuxième d’ailleurs. Le récit s’articule autour de deux personnages très charismatiques pour un récit bourré de twists. D’ailleurs, le récit sort très souvent des contours classiques. La musique est aussi excellente, mais étant malentendant, je me garderais d’en parler plus en détail.

Je regrette toutefois que les personnages secondaires ne soient pas aussi soignés, hormis quelques-uns, alors que son prédécesseur était réussi sur ce point. Bref, même en zappant la plupart des (inintéressantes) quêtes annexes, le jeu se révèle plutôt long. Néanmoins, le passage, je recommence une grosse partie de l’histoire avec un autre personnage m’a un peu agacé. Bref, il faut compter sur environ une trentaine d’heures de jeu pour terminer la campagne.

Par Christophe Menat, le 4 septembre 2017.

Image d'un combat à bord d'un vaisseau dans le jeu vidéo NieR:Automata
Tiens, ça me fait penser, c’est pour quand la suite de Zone of the Enders ?

Conclusion

NieR: Automata est un jeu vidéo très rare, car c’est un jeu dont lorsqu’on en sort, on est sûr qu’on ne l’oubliera jamais. Il a tout pour lui, un design général marquant, un gameplay varié et dynamique, une histoire passionnante (même s’il lui manque un petit quelque chose pour confiner à l’excellence) et une superbe musique. Enfin, presque tout. Les graphismes ne sont quand même pas à tomber, mais peu importe, le design arrive à le faire oublier, et surtout, les quêtes secondaires sont rapidement soûlants.

+

  • Gameplay varié et accrocheur
  • Design ne ressemblant à rien de classique
  • Histoire originale
  • Bonne durée de vie

  • Recommencer une grosse partie de l’histoire
Trophée9/10

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