Critique : Mr. Nice

Il ne m’a pas fait du bien

Réalisé par Bernard Rose (réalisateur du film d’épouvante Candyman).

Avec Rhys Ifans (alias Spike mais pas celui de Buffy), Chloë Sevigny (très belle femme qui explose dans Big Love), David Thewlis (Remus Lupin dans Harry Potter pour ceux qui connaissent), Omid Djalili, Crispin Glover et Elsa Pataky.

Long-métrage britannique
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h01
Date de sortie cinéma : 13 avril 2011
Distributeur : UFO Distribution

Howard Marks est connu comme étant MR. NICE : un contrebandier non violent et plein d’humour, qui deviendra une figure de la contre-culture britannique. Le film retrace sa vie.

Un film … chiant

Ce n’est peut-être pas la meilleure façon pour vous encourager à lire la suite de la critique mais c’est vraisemblablement le moyen pour résumer mon état d’esprit après le visionnage du film. Avant de parler du film, il serait bon de résumer un peu l’excitation du pré-visionnage (celle qu’on a parce qu’on n’en peut plus, parce que ça fait 1 an qu’on nous parle de ce film et qu’il sort enfin et que s’il n’y a plus de place pour le voir, je pète un plomb et je détruis tout, bon calmons-nous, enfin calme-moi) : en tout cas, le film partait très bien avec deux arguments de poids, une autobiographie sur un mec que je ne connais pas du tout et la présence de Rhys Ifan (un des acteurs les plus drôles de notre génération, sa prestation de Spike dans Coup de foudre à Notting Hill est tout simplement inoubliable à tel point qu’il vole la vedette aux deux stars, sachant qu’il n’apparaît que 15 minutes, ce n’est pas un maigre exploit).

Donc c’est avec un envie que je me suis posé sur le fauteuil du cinéma de Châtelet. Le film début plutôt bien avec une présentation en noir et blanc du dudit mec. On est plutôt capté puis plus on avance dans le film, plus on commence à s’ennuyer. Le personnage ne faisant que fumer du shit, essayer de s’en procurer encore plus, fumer encore plus du shit, sauter sa copine, se procurer encore plus du shit, fumer encore encore plus, se faire arrêter, être libéré et paf, ça recommence.

Il est de plus dommage qu’on sentait que le film avait un gros potentiel au vu des sujets abordés le commerce de drogue, l’IRA (je m’en suis pas remis de sa description dans Le vent se lève, bon ok, ce n’est pas la même époque) et la guerre contre la drogue du FBI. Mais c’est là que le bât blesse, le personnage n’étant qu’un intermédiaire, il n’est que très rarement sur le terrain (sauf quand il débute) du coup, on suit les péripéties comme Mr Nice : déconnecté.

A tel point qu’à la fin du visionnage, on n’a pas l’impression d’avoir appris ou d’avoir vu grand-chose. Je ne sais pas si c’était le cas dans le bouquin mais dans le film, on s’ennuie : si on ne décroche pas complètement c’est pour beaucoup grâce à Rhys Ifan qui compose un Mr Nice très attractif.

Une grosse déception pour ce film où finalement on ne voit pas grand-chose de nouveau (tout ayant déjà été abordé autre part) et même où on ne voit pas grand-chose étant donné que Mr Nice occupe qu’un poste d’intermédiaire.

Sa scène culte : aucun.

Note : 4/10

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