Fiche
Titre |
Louie
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Créateur | Louis C.K. |
Showrunner | Louis C.K. |
Acteurs | Louis C.K. |
Titre original | – | Saison |
1
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Pays | États-Unis | Chaîne | FX |
Genre | Comédie | Format | 26mn |
Diffusion d’origine | 29 juin 2010 | Nombre d’épisodes | 13 |
Tout juste célibataire, un comique tente d’élever ses deux filles à New York tout en s’essayant aux rendez-vous amoureux… |
Critique
Louis C.K., ce nom ne dira rien à la majorité d’entre vous. Si je suis tombé sur lui, c’est par pur hasard. Mon premier contact avec le bonhomme était avec la sitcom Parks and Recreation. J’ai découvert ce roux avec les cheveux dégarnis et une barbe en forme de O autour de la bouche. Inutile de vous dire que niveau charisme, il frôle le néant et c’est justement ça qui est excellent avec lui. Louis C.K. est un monsieur tout le monde. Il se contente de faire ce qu’il a à faire sans aller plus loin. Ce qui explique sans doute pourquoi il n’a jamais vraiment réussi à percer, mais les choses sont en train de changer.
Par la suite, je l’ai découvert via ses spectacles où son style un peu atypique peut décontenancer. Il n’hésite pas à parler ouvertement de sexe et se permet parfois à des comparaisons limites. Louis C.K. n’a pas vraiment d’égal. Dès lors, à la sortie de sa série, je me suis jeté dessus. Ayant tout juste terminé la saison 2, je me suis dit que c’était peut-être l’occasion d’un petit billet.
Niveau charisme, Louis C.K. frôle le néant.
Pour ceux qui connaissent, on ne pourrait pas faire meilleur description pour la série Louie comme étant Curb Your Enthusiasm (Larry et son nombril en VF) version New-York (l’atmosphère de la ville plane sur tout le show). Comme pour Larry, Louis C.K. décrit dans ses épisodes des petites tranches de vie particulièrement fendantes et symptomatiques de notre société (comme la maman qui annonce qu’elle est lesbienne ou ce jeune bouffon qui s’amuse à terroriser Louis avec ses potes). Par ailleurs, Louie offre quelques séquences d’one-man-show pour introduire et/ou conclure son épisode, à la manière d’un Seinfeld dont le scénariste et co-créateur était justement Larry.
De qualité parfois inégale, les épisodes restent malgré tout très sympathiques à suivre surtout durant la deuxième saison qui se débarrasse de quelques errements et erreurs de jeunesse avant d’arriver à un double épisode d’une justesse presque surprenante dans le show: « Duckling ». Louis y part faire une tournée dans les bases américaines entreposées à l’étranger.
Conclusion
Et si Larry David était un rouquin avec un petit bide? Et si on faisait Larry et son nombril à New-York? Ça donnerait… Louie. | |||
+ | – Louis C.K. fait tout ici – L’ambiance New-York – Le côté unique du show – Les petits aléas de la vie |
– | – Manque parfois d’une trame conducteur |
8/10 |